Un poil de liberté !
Si l'on regarde l'histoire des cultures, des civilisations et des mœurs, la pilosité (et notamment la pilosité intime, qu'elle concerne les aisselles ou le pubis, tous les poils n'ayant pas la même signification) est l'objet d'injonctions et de normes.
S'épiler
On retrouve des traces d'instruments d'épilation dès l'antiquité. Qu'il s'agisse de respecter les codes sociaux, les prescriptions hygiénistes (éviter les parasites), de répondre aux codes esthétiques (songeons à l'invention du bikini qui expose davantage les corps des femmes), ou encore de signer les différences de genre (à l'homme, la pilosité signe de virilité, à la femme, le contrôle de son «animalité»), l'épilation s'oppose au désordre ou à la confusion. Ne pas s'épiler serait synonyme de laisser-aller, de vulgarité, de dérèglement.