PSYCHODERMATOLOGIE, quand la peau somatise la détresse psychique

L’APPROCHE DE LA PSYCHODERMATOLOGIE

Selon une étude de 2016 de la Société Française de Dermatologie, 16 millions de Français sont touchés par une pathologie cutanée. Ces troubles sont exacerbés ou déclenchés par différents facteurs, notamment par un stress psychologique ou des perturbations émotionnelles. C’est pourquoi la psychodermatologie, également nommée médecine psycho-cutanée, se développe de plus en plus pour prendre en charge ces maladies. En effet, cette approche traite les affections en améliorant l’état psychologique de la personne.

Lorsque le cercle vicieux s’installe…

Cette mise en évidence de la relation bidirectionnelle entre l’équilibre de la peau et le psyché est fondamentale. Les individus sensibles aux stimuli stressants présentent une dérégulation des échanges biochimiques entre la peau et le système nerveux central. Cette anomalie déclenche ou aggrave l’apparition de troubles cutanés. Réciproquement, la présence de dermatoses engendre davantage d’angoisse, voire une phobie sociale. Selon une étude, 54 % des personnes atteintes par ce type d’affection souffrent d’anxiété ou de dépression. Le cercle vicieux s’installe.

Les psychodermatologues et les esthéticiennes