Peau : de la tache naissante à la tache récurrente
Plus de 200 millions de femmes dans le monde sont concernées par les désordres pigmentaires qui altèrent la qualité, l’uniformité de leur teint et l’éclat de leur peau. 8 sur 10 déplorent l’apparition de taches. Une problématique qui les touche quel que soit leur âge, où qu’elles vivent dans le monde.
Localisées principalement sur le visage, le décolleté et le dos des mains, si les taches sont la plupart du temps sans gravité, elles sont associées à une image de peau âgée et ennemies du teint «zéro défaut». Les femmes qui consultent en sont de plus en plus préoccupées et leurs demandes de plus en plus fréquentes.
L’hyperpigmentation, cause majeure d'un teint irrégulier
D’un point de vue dermatologique, l’hyperpigmentation est le développement d’une zone dont la couleur est plus foncée que la peau qui l’entoure. Elle résulte d’un excès de mélanine et de sa répartition irrégulière, qui peut s’amasser pour former des zones plus colorées à la surface de la peau, altérant l’uniformité du teint.
L’exposition au soleil
Les lentigos solaires sont des taches qui se forment en réaction à une exposition directe et prolongée aux rayons UV. Ils peuvent apparaître à tout âge.
Le vieillissement
Les taches dites «de vieillesse» sont courantes à partir de 40 ans. Cette pigmentation hétérogène résulte du stress oxydant, de l’altération générale du métabolisme de la peau et de celui des mélanocytes.
Les hormones
Les pilules contraceptives et certains médicaments qui modifient l’équilibre hormonal peuvent être parfois à l’origine de taches en cas d’exposition au soleil. L’activité hormonale peut également faire apparaître le mélasma ou «masque de grossesse», une forme de pigmentation irrégulière qui touche certaines femmes au moment de leur grossesse (pendant et/ou après).
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Les peaux hyperpigmentées ont un besoin crucial d’efficacité... mais aussi de tolérance.
Taches naissante, installée, récurrente
Les prémices d’un teint irrégulier – la tache naissante
Les taches trouvent leur origine et naissent au niveau des mélanocytes, des cellules pigmentaires situées dans la couche inférieure de l’épiderme. En réponse à des stimuli, ils produisent trop de mélanine.
Ces surplus remontent progressivement dans l’épiderme et commencent à altérer l’uniformité du teint sans pour autant que la tache soit visible à la surface de la peau.
Perte d’homogénéité du teint – la tache installée
Les excès de mélanine arrivent dans les couches supérieures de l’épiderme. Les taches s’installent en surface et deviennent visibles.
Altération durable de l’uniformité du teint – la tache récurrente
On peut aujourd’hui atténuer les taches à la surface de l’épiderme, il n’en reste pas moins que les mélanocytes, responsables de leur apparition, sont toujours déréglés.
Leur environnement, appelé le mélanotope, au niveau de l’épiderme mais aussi du derme et de la jonction dermo-épidermique, reste perturbé (micro-inflammation chronique épidermique, modification de la matrice dermique).
Conséquence : les taches peuvent réapparaître, impactant à nouveau la qualité du teint.