Le regard des Français sur la dépilation

Si 84 % des hommes estiment important qu’une femme soit dépilée pour être séduisante, seulement 39 % des femmes pensent que pour être séduisant un homme doit être dépilé !

Poils et séduction, une question de génération

Si au global l’opinion des hommes ne change pas d’une année sur l’autre (en 2018, 84 % trouvent important qu’une femme soit dépilée pour être séduisante versus 85 % en 2017), l’écart se creuse un peu plus selon l’âge.

À retenir :
- les 25-34 ans sont plus tolérants avec la pilosité féminine (88 % pensent que c’est essentiel qu’une femme soit dépilée pour être séduisante versus 93 % en 2017),
- les 45-54 ans deviennent en revanche plus exigeants (92 % pensent que c’est essentiel qu’une femme soit dépilée pour être séduisante versus 85 % en 2017).

Chez les femmes, en revanche, les perceptions ont globalement évolué : 39 % en 2018, versus 46 % en 2017, à associer dépilation et séduction chez les hommes.

On en demande trop aux femmes !

Plus de 2/3 des femmes ont le sentiment qu’on leur en demande trop en matière de dépilation, un sentiment qui n’est partagé que par un homme sur deux (50 %).

53 % des interrogés pensent que les femmes se dépilent à cause des hommes (55 % des femmes et 51 % des hommes). A contrario, quand on leur demande si ce n’est pas plutôt les femmes qui en font trop, les camps sont plus divisés : les femmes sont d’accord à 52 %, alors que seulement 41 % des hommes partagent ce sentiment.

Conclusion

«Ces résultats en disent beaucoup non seulement sur l’évolution du rapport que les femmes entretiennent avec l’épilation mais aussi sur le regard qui est, selon elles, porté sur leur corps. La pression des hommes, les femmes la ressentent et nous en avons mesuré la force : pas de séduction sans épilation. 

Mais les femmes rejettent ce diktat et, là-encore, leur parole se libère de plus en plus. Elles s’épilent, apprécient ce geste mais elles estiment qu’on leur en demande trop. Elles revendiquent leur liberté, la maîtrise de ce geste et une épilation à la carte.» 

Etienne Mercier, Ipsos.