Être une experte minceur n'est pas toujours suffisant

Sophie vient faire un diagnostic minceur. Elle souhaite se reprendre en main. Elle a 54 ans, est en surpoids d’une quinzaine de kilos, et n’aime plus son corps. Je définis avec elle ses besoins, ses envies. Une cure classique où il faut traiter les cuisses, le ventre et les hanches. Je lui propose une cure de 30 rendez-vous en couplant différentes technologies pour s’adapter au plus près de ses besoins. Elle accepte cet accompagnement et la cure démarre.

De beaux résultats

Sophie est une cliente comme nous en voulons toutes, consciente de son surpoids, elle prend rendez-vous chez une diététicienne pour reprendre son alimentation en main en plus de sa cure. Tous les signaux étaient au vert, l’accompagnement ne pouvait qu’amener aux résultats escomptés : cliente assidue à ses rendez-vous, mettant ses crèmes à la maison, suivant les conseils de sa diététicienne. Au bout de deux mois, lors d’un bilan intermédiaire, elle a déjà perdu huit kilos et deux tailles de vêtements. Je lui redessine la silhouette et cela se voit vraiment. Bref que du bonheur !

Lorsque tout dérape...

À la séance suivante, Sophie arrive catastrophée, stressée, complètement paniquée. Évidemment, je lui demande ce qui ne va pas, et voilà ce qu’elle me raconte. Elle venait rendre visite à son mari dans les locaux de son entreprise et elle a croisé un de ses collègues qui lui dit et je la cite (je me souviendrais toujours de sa tête !) : «Sophie, vous avez perdu du poids, vous êtes magnifique». Compliment sincère d’une personne remarquant une évolution physique et ce n’était pas une technique de drague. Il n’y avait aucune arrière-pensée, juste de la courtoisie dans cette phrase anodine.

Et les résultats disparaissent...

Ne comprenant pas pourquoi cette remarque la met dans cet état, je pousse un peu la discussion et c’est là que je comprends… Sophie vient de réaliser qu’en perdant du poids et en travaillant sa silhouette pour être plus harmonieuse, pour mieux s’habiller, elle va être remarquée. Remarquée par des hommes… qui ne sont pas son mari. Alors, je ne saurai jamais quel traumatisme cela a réveillé chez elle, à l’époque je n’avais pas les clefs me permettant de décrypter cette réaction. Toujours est-il que cela a bloqué quelque chose en elle et j’ai eu beau faire, m’investir dans toutes les séances, alterner les appareils pour essayer de faire réagir son corps, rien n’y a fait ! Et pourtant, elle continuait toujours son rééquilibrage chez sa diététicienne. À partir de cet événement, Sophie a commencé à reprendre du poids, a stagné au niveau des centimètres, voire à en reprendre ! La cure s’est finie avec un petit résultat, alors que nous aurions dû avoir quelque chose de fantastique au vu des premiers résultats à la moitié de la cure.

Son cerveau a dit «Stop»

J’étais dépitée et frustrée devant mon impuissance et mon incompréhension de ce blocage. Pourtant je maîtrisais mes appareils, mes techniques, Sophie continuait ses efforts. Mais, ce que j’ai compris plus tard, c’est que son cerveau avait dit «Stop». Elle a perçu inconsciemment une menace dans ce compliment anodin et cela a bloqué tout le processus.

Le chemin vers la neuro-esthétique s'ouvrait...

Cette expérience a été un tournant pour moi, le chemin qui m’a menée à créer la neuro-esthétique venait de commencer. J’avais besoin de comprendre le phénomène qui venait de se dérouler devant moi et, au plus profond de moi, je comprenais que l’esthéticienne que je suis avait besoin d’une nouvelle approche pour apporter une solution aux femmes comme Sophie. Je me suis mise en quête de connaissances expliquant les liens entre le cerveau et le corps :

- Comment l’inconscient dicte un comportement à l’inconscient ?

- Quels rouages se déclenchent pour que le cerveau ait de telles conséquences sur le physique et le mal-être ?

- Comment une cliente qui vient parce qu’elle n’aime plus son corps, qui est complexée et qui est en surpoids et le vit mal, qui veut changer, s’auto-sabote-t-elle dans l’atteinte de son objectif souhaité car elle perçoit un danger dans un compliment anodin ?

Grâce aux avancées extraordinaires qui ont eu lieu ces dernières années en neurobiologie, nous avons des réponses et des axes de travail pour lui permettre de résoudre ces blocages.

Ces échecs qui vous font perdre confiance en vous...

Je sais que je ne suis pas la seule à avoir vécu ce genre d’expérience. Combien d’esthéticiennes me racontent que malgré tous leurs efforts, toutes leurs techniques, une cliente coopérative faisant du sport, attentive à ce qu’elle mange, n’obtient aucune évolution, ou si peu que c’en est rageant ? Ces «échecs» vous mettent le doute, vous font perdre votre confiance en vous, sur votre posture d’experte minceur. Alors que c’est juste un blocage dans l’esprit de vos clientes.

Comprendre le rôle du cerveau

Et oui, notre inconscient a des mécanismes de défense qui sont incompréhensibles tant que nous ne les avons pas conscientisés. Le premier rôle du cerveau est de nous protéger des dangers. Donc, lorsque nous avons vécu un événement traumatisant, douloureux, le cerveau associe dans notre mémoire cet événement comme étant dangereux, à éviter à tout prix. Afin que ce processus soit le plus efficace possible, et nous protège le mieux possible, bien sûr cela se passe dans l’inconscient et sans action volontaire de notre part, nous avons peu de prises sur les actions que notre inconscient nous dicte… pour nous protéger.

Une fois l’information enregistrée dans notre mémoire, notre gardien de sécurité se met à l’affût de toute expérience qui pourrait nous faire souffrir afin de nous éviter de la vivre. Je ne sais pas ce que Sophie a vécu pour que cela l’impacte autant, mais je me suis dit à ce moment-là qu’il fallait que je puisse contrer cette auto-défense neuronale qui sabotait les résultats de mes cures et entrait en conflit avec mon exigence de performance dans mon expertise minceur.

La solution, c'est le coaching !

Mais quels soins faire au cerveau de votre cliente persuadée de lutter pour son bien-être ? La solution passe par un coaching. Un coaching spécifique où l’on pose les bonnes questions qui amènent à une prise de conscience de ses émotions, de son inconscient, des mécanismes de défense mis en place pendant des années, de ses croyances et de ses peurs aussi. Car quand on n’arrive pas à atteindre l’objectif que l’on souhaite, c’est qu’il y a généralement des peurs et des avantages cachés à rester comme on est. Si, si, je vous le dis, toujours.

Et il faut les débusquer pour que la situation puisse changer. Et malheureusement, vous pouvez avoir toutes les techniques du monde, la meilleure pratique et les meilleurs appareils, si le blocage est présent dans l’inconscient de votre cliente, vous aurez un petit résultat, voire pas de résultat du tout. Et vous aurez beau vous remettre en question, douter de vous, dans ces cas-là, ce n’est pas vous qui êtes en cause, mais le cerveau de votre cliente.

Il faut apprendre à converser avec l’inconscient de votre cliente

Il faut apprendre à converser avec cet inconscient, à le comprendre. Cela s’apprend, il existe des méthodologies précises pour le réaliser : apprendre à comprendre les émotions, à les domestiquer, savoir écouter et travailler sur les différentes peurs et blocages de votre cliente. Et en faisant le coaching en même temps ou avant votre cure minceur, vous pourrez débloquer la situation. Vous aurez les résultats que vous auriez dû avoir sans ce mécanisme d’auto-défense induit.

Il faut aller plus loin que les soins corporels

Le corps et le cerveau sont intimement liés et se limitent l’un l’autre. Quand j’ai été chercher les clefs pour apporter des solutions à ces clientes-là et que je les ai mises en pratique, j’ai compris que notre métier était à un tournant. Vous ne pouvez plus vous contenter de faire des soins corporels. Vous devez vous attaquer aussi aux émotions de vos clientes, à certains de leurs blocages hérités de leurs expériences afin d’optimiser les résultats sur leur corps et répondre au mieux à leurs besoins.

Ma formation

Cela m’a demandé de la mise en pratique, de l’écoute, des heures de lecture et d’apprentissage.

Mais cela m’a permis de structurer tout ce savoir-faire, ces connaissances dans l’École de Neuro-Esthétique. Avec trois autres formateurs, je vous y enseigne cette méthodologie pour apprendre à coacher vos clientes et apporter à celles, qui sont bloquées dans leur vie et dans leur corps, un processus de transformation pour leur permettre d’atteindre leurs objectifs sans que leur inconscient les auto-sabote. L’année d’apprentissage commence le 1er novembre. Les pré-inillegalillegalscriptions sont ouvertes. Allez-vous apprendre à hacker le cerveau de vos clientes pour avoir tous les résultats que vous souhaitez ?

Pour en savoir plus : https://formation.physiobell.fr/neuro-biche-lancement/.