Votre institut de beauté peut-il échapper au naturel ?

L’évolution des esthéticiennes par rapport au naturel et au bio

Les esthéticiennes «pro-bio»
En l’espace de 10 ans, j’ai pu assister à une véritable transformation de l’offre bio et naturelle. Au début, il n’y avait que des esthéticiennes «puristes», déjà très impliquées et sans concession vis-à-vis des cosmétiques qu’elles utilisaient.

À cette époque, les textures étaient plutôt catastrophiques et les packaging étaient vraiment très moches !

Aujourd’hui, tout a changé, les producteurs de bio sont plus nombreux, les fabricants se sont adaptés à cette demande énorme, en forte croissance. 

Les esthéticiennes de demain
C’est spectaculaire. Aujourd’hui, il est possible de choisir une marque bio et naturelle avec de très belles textures, des parfums délicats et sans renier le résultat beauté, enfin, si vous choisissez bien votre marque !

Ce que j’observe, c’est que de plus en plus d’esthéticiennes de différents profils m’appellent :
- Il y a celles qui travaillent seules et qui veulent offrir le meilleur du naturel à leur clientèle.
- Celles qui tournent très bien avec plusieurs cabines, qui ont des employées et qui, toujours à l’écoute de leur clientèle, cherchent une marque avec qui collaborer en toute sérénité. 
- Il y a aussi celles qui veulent du renouveau dans leur métier et la nature est une grande source d’inspiration pour nous les marques.
- Dernièrement, ce sont les spas hôteliers qui me contactent ! Ils adorent car c’est la demande qui vient du terrain. Tout notre secteur a pris conscience de la forte demande de naturalité, c’est une évidence.
- J’ai aussi parfois en ligne des esthéticiennes qui ne croient pas au bio mais qui m’appellent pour comprendre. Je trouve ça très professionnel de leur part, elles s’interrogent et sont curieuses. On échange et je m’aperçois en fait que ce qui les agace, c’est le «marketing» autour du bio/naturel et je les comprends parfaitement ! Je leur explique ma vision des choses et elles comprennent à quel point ce sujet est important tant pour leur chiffre d’affaires que pour la peau de leur cliente, la leur et l’environnement.

Le bio et le naturel vous concernent toutes en tant que femme, esthéticienne et mère

La prise de conscience 

Les consommateurs ont compris, il n’est pas obligatoire de s’intoxiquer le corps pour prendre soin de sa peau et vieillir moins vite.

Depuis quelque temps, nos clientes regardent la composition des cosmétiques qu’elles achètent, elles «flashent» les produits au sein même de l’institut avec Yuka et devant leur esthéticienne !

Le produit a intérêt à être vraiment clean, sinon c’est très problématique pour la vente et la crédibilité de l’institut.

Les marques naturelles vont devenir de plus en plus bio et les autres vont s’y mettre

Poduits cosmétiques = Produits chimiques

Les esthéticiennes ont pour mission de prendre soin de la peau et du corps, alors comment tolérer dans leurs produits des substances toxiques ? 

Jusqu’à présent, en école d’esthétique, on nous disait que les produits cosmétiques ne passaient pas la jonction dermo-épidermique, sauf que c’est faux, on le sait aujourd’hui. Et puis, simplement, quand on applique une crème sur une cliente, on la masse, au bout d’un moment il n’y a plus de crème, donc où est-elle ? Elle s’est évaporée ? Alors, attention.

Ce n’est plus possible aujourd’hui de faire comme si on ne savait pas. Les infos circulent sur Internet, sur les réseaux sociaux, la presse et la télé. Tous les médias ont décidé de faire la lumière sur ce que contiennent nos assiettes et ça s’est étendu aux cosmétiques. 

Le problème, c’est le nombre de cosmétiques que vous utilisez et l’effet cocktail

L’effet cocktail

Il faut faire le calcul du nombre de cosmétiques différents que l’on utilise tous les matins et que l’on vend en institut ! Crème visage, sérum, contour des yeux, crème corps, fond de teint, mascara, gel douche, shampooing, après-shampooing… c’est un véritable cocktail ! 

On ne peut pas dire qu’un produit isolé est toxique, c’est l’accumulation qui pose problème. 

Avant, nos clientes n’étaient pas informées, aujourd’hui, ce n’est plus le cas. 

Il y a une prise de conscience, on cherche à se faire du bien tout en respectant son corps et la planète. 

À noter que ce n’est pas parce qu’un produit est naturel qu’il n’est pas toxique, là aussi c’est une question de dosage, mais au moins avec un produit naturel, on ne manipule pas de substances inconnues de mère nature.

Et la planète alors ?

Nous vivons grâce à l’oxygène que nous respirons, ce sont les arbres qui produisent cet oxygène. S’il n’y a plus d’arbres, nous aurons un problème… Les plantes qui fournissent le plus d’oxygène sont les algues, car il y a plus de fond marin que de terre et toutes les substances toxiques que nous déversons dans la mer tuent l’écosystème marin, je vous laisse imaginer la suite si on ne se mobilise pas très vite…

Mais personnellement, j’ai bon espoir en la nature humaine, tout évolue dans le bon sens en ce moment, les gens veulent du bon, du sain, ils veulent préserver leur santé et celle de leurs enfants, ce qui est bien légitime. Et c’est à nous professionnels, d’entendre tout cela et d’agir en conséquence.

Pour ma part, Ardevie est un vrai choix de vie, comme son nom l’indique.

La demande des clientes

Certaines esthéticiennes se sont mises au bio car il y a une demande de leurs clientes et elles y répondent sans aller plus loin dans la démarche bio. 

À noter que les magasins Intermarché sont contraints d’avoir du wifi partout car les clients sont connectés en faisant leurs courses pour vérifier les étiquettes.

Ainsi, pour répondre aux attentes de leurs clientes, les esthéticiennes proposent une marque bio et une marque non bio. C’est une démarche professionnelle car il s’agit de répondre au besoin du marché. 

L'efficacité du bio

Certaines clientes ne peuvent plus se passer de leur «Crème de Jour Ardevie», elles y trouvent un grand bénéfice, tout à fait inhabituel. La texture est somptueuse, douce et très pénétrante et les résultats sont là ! Mais de quelle efficacité parle-t-on : confort, moins de rides, effet visible ?

Aujourd’hui, tout ce que l’on serait en droit d’attendre, voire d’exiger d’une crème lambda, peut se retrouver dans une crème bio de qualité, je dis bien de qualité : La «Crème de Jour Ardevie» est 100 % naturelle, à 84 % bio et utilise des ingrédients issus de jardins biologiques qui produisent à taille humaine, les plantes sont cueillies à maturité et donc très riches en phyto-nutriments, nos macérations solaires sont dynamisées à la main… c’est dire le haut niveau de qualité. Le bio, le naturel est efficace, s’il est de qualité, car attention, tous les produits bio ne se valent pas, c’est une réalité comme dans tout produit que vous achetez, il faut faire le tri ! 

Par exemple à propos des ingrédients actifs, les formules Ardevie utilisent des macérations de fleurs fraîches, de l’acide hyaluronique de blé et de la sève de bouleau à très haute concentration. Ces substances naturelles ont une excellente affinité avec la peau et offrent des résultats spectaculaires ! Malheureusement, les jeunes marques, comme c’est le cas pour Ardevie, n’ont pas les ressources financières pour payer des tests d’efficacité prouvant l’efficacité de leurs produits, c’est ça la différence. 

Soyez critique

Lorsque qu’un produit contient 98 % d’ingrédients naturels, que contiennent les 2 % restants ? Ça peut-être des conservateurs irritants ou des parfums non-naturels allergisants et même des substances dont on ne connait pas les effets à long terme. La règle pourrait être que si vous ne comprenez pas l’étiquette, restez vigilantes, questionnez votre fabricant, vous êtes en droit de savoir ce que vous vendez.

Ce n’est parce qu’il est écrit en énorme sur le produit ou que la conseillère vous dit que la composition est aux «extraits naturels», qu’il faut vous en contenter... Attention au greenwashing, c’est-à-dire de faire croire au consommateur qu’il s’agit d’un produit naturel grâce à son marketing, son packaging… alors qu’en fait, pas du tout.

N’imaginez pas que le bio est compliqué, ça ne l’est pas

L’avenir

Les marques naturelles vont devenir de plus en plus bio et les marques qui ne le sont pas encore vont le devenir de plus en plus. Lorsque le magazine Que Choisir indique, photo à l’appui, que le produit est bon ou pas, c’est un peu dur, pour une grande marque, ultra connue, de voir son produit catalogué comme «mauvais»… 

Mais pendant encore longtemps, nous aurons les deux offres : une offre technique en parallèle d’une offre plus naturelle pour des clientes différentes ou bien pour la même cliente qui peut avoir besoin des deux. 

Depuis quelque temps, je réponds à des spas urbains, des spas hôteliers et des instituts qui souhaitent proposer une marque bio, en plus de leurs soins traditionnels. Ce type de demande est quotidien.

Un message aux esthéticiennes 

Ne vous mettez pas de barrière, ne pensez pas que le sujet ne vous concerne pas ! Le bio, le naturel vous concerne toutes en tant que mère, en tant qu’être humain, en tant qu’habitante de la planète, en tant que professionnelle qui manipule des produits toute la journée et qui prodigue des soins à d’autres personnes. 

Vous avez tout à gagner à vous ouvrir au bio et au naturel, et ne croyez pas que c’est compliqué, ça ne l’est pas du tout ! C’est une démarche qui vient progressivement. Pour vous y aider, faites-vous accompagner par des marques qui ont une belle philosophie et une vraie éthique.




Pourquoi une nouvelle marque bio ? 
J’étais créatrice des soins pour une grande marque de cosmétiques et j’ai décidé de changer d’environnement, je suis partie me former à la naturopathie, à la nutrition, à la gestion des émotions pour créer quelque chose de nouveau, en accord avec mes valeurs et ma façon de vivre. En même temps que je recevais cet enseignement, j’ai repratiqué en cabine pour mon compte mais aucune marque ne me plaisait vraiment, ça ne me convenait pas en termes d’éthique, de qualité, de formule, de texture, les protocoles m’ennuyaient... Je voulais plus, à tous les niveaux.
J’ai fini par créer mes propres formules avec un laboratoire de ma région. Mon exigence fut intraitable : du 100 % naturel et bio au maximum mais efficace, glamour et élégant. 
Pour la cabine, j’ai créé des protocoles en collaboration avec des thérapeutes, quel renouveau, c’est passionnant et tellement efficace ! 
J’ai fini par prodiguer mes soins à des esthéticiennes, elles voulaient toutes être formées à ces protocoles alors que la marque n’existait pas encore !
J’ai vu là l’opportunité d’offrir un véritable renouveau à notre profession et chaque jour qui passe, les esthéticiennes et gestionnaires de spas que je rencontre, confortent mon choix.
Le concept est un concept global de beauté naturelle où l’on prend en charge la cliente sur tous les aspects de la beauté : la peau, l’alimentation, la détox, la gestion du stress. Ce sont les quatre piliers de la marque et les bases de la naturopathie. Notez-bien que les études du Pr Blackburn, Prix Nobel, ont prouvé qu’en agissant sur ces aspects on pouvait ralentir le vieillissement de façon très significative. Je m’appuie, entre-autre, sur ses travaux.