Slow Beauty : où en est-on ?

Consommer moins mais mieux la beauté, c'est tout l'enjeu de la Slow Beauty. En France, en 2012, Julien Kaibeck a écrit le fameux ouvrage, Adoptez la Slow Cosmétique (éd. Leduc) : «J'ai eu une optique pratique, avec la volonté d'éviter certains ingrédients polluants (pétrochimie et plastiques). Dans ce livre, j'ai expliqué le fossé marketing important qui existe entre ce qu'on perçoit de certaines marques cosmétiques et la vérité des formules. Dans la cosmé­tique conventionnelle, on met en avant un extrait de plante ou de la ruche, mais le produit est en fait souvent composé d'huiles pétrochimiques, de polymères plastiques, d'eau, d'alcool... Il s'agit d'in­grédients qui ne sont ni nobles, ni naturels» explique le cosmétologue. 

La création d'un label français

Julien Kaibeck s'est fait former à l'aromathérapie. En étant amené à travailler avec Dominique Baudoux, pharmacien et aromatologue, il a constaté que les extraits de plantes n'avaient pas la part belle dans la cosmétique convention­nelle. «Cela m'avait choqué parce que lorsque l'on a une très belle crème, d'une grande marque de cosmétiques, on s'attend à une formule noble avec de très beaux ingrédients et ce n'est pas du tout le cas !»