ACTUALITÉS Médecine Esthétique (Septembre 2024)

Une nouvelle solution contre la chute des cheveux

tricology de mesoestetic, avec des formulations spécifiques contre l’alopécie, est un programme complet constitué d’une phase de traitement au cabinet médical complétée d’un suivi à domicile.

La prise en charge de l’alopécie nécessite d’intervenir à la fois sur les facteurs à l’origine de la chute du cheveu tout en procurant un environnement propice à la repousse.

Le cheveu se renouvelant selon un cycle déterminé, inutile de s’inquiéter de retrouver entre 50 et 100 cheveux par jour sur sa brosse. Mais lors d’une perte quotidienne visiblement plus importante, les experts parlent «d’alopécie». Si ce phénomène touche plus majoritairement les hommes, environ 40 % d’entre eux, les femmes sont également concernées. On estime qu’un tiers d’entre-elles présentent une chute de cheveux excessive à un moment ou à un autre de leur vie, cette proportion grimpant à deux tiers après la ménopause.

De la chute normale à la chute pathologique

Plusieurs facteurs peuvent être responsables d’une chute anormale des cheveux, qu’il s’agisse d’un phénomène transitoire et réversible, ou bien d’une alopécie inéluctable :

- le stress sous toutes ses formes,

- les effets secondaires de certains médicaments,

- les infections s’accompagnant de fièvre élevée,

- certaines carences alimentaires (protéines ou fer),

- les traitements capillaires agressifs.

tricology : des formulations spécifiques contre l’alopécie

La prise en charge de l’alopécie nécessite d’intervenir à la fois sur les facteurs à l’origine de la chute du cheveu tout en procurant un environnement propice à la repousse.

tricology de mesoestetic est un programme complet constitué d’une phase de traitement au cabinet médical complétée d’un suivi à domicile.

Au cabinet médical, la solution transépidermique de traitement de l’alopécie à composante hormonale, «c.prof 231 tricology solution», agit sur des voies analogues aux principales cibles pharmacologiques dans le traitement de l’alopécie.

- Exosomes d’origine végétale : ils rétablissent un microenvironnement favorable au métabolisme cellulaire qui stimule la production de cellules du derme papillaire (DPC), avec à la clé une action anti-inflammatoire et régénératrice.

- Composé de peptides de cuivre : ces facteurs de croissance cellulaires, de biotine, favorisant la production de kératine, et de mélatonine active sur la prolifération des DPC, complètent cette formule qui agit à 360° sur la santé capillaire.

L’application par microneedling favorise la néocollagénèse et la néovascularisation, libère des facteurs de croissance et active les cellules souches dans le follicule pileux.

Le protocole comprend 6 séances espacées d’une semaine.


Un laser contre l’acné

Le centre de médecine esthétique aesthé dévoile AviClear, le premier traitement au laser contre l’acné.

L’acné est une préoccupation majeure de santé publique en France, affectant plus de 6 millions de personnes. Elle représente non seulement un défi dermatologique mais également un fardeau psychologique significatif pour ceux qui en souffrent.

Cette maladie cutanée, parmi les plus courantes, impacte la qualité de vie des patients à divers niveaux, notamment sur le plan de l’estime de soi et des interactions sociales. En effet, les individus atteints d’acné peuvent ressentir une diminution de leur confiance en eux, une anxiété accrue et des symptômes dépressifs.

Les stigmates visibles de l’acné peuvent engendrer un sentiment de honte et de retrait social, affectant non seulement les relations interpersonnelles mais aussi la performance scolaire et professionnelle. La souffrance émotionnelle associée à l’acné est souvent sous-estimée, alors qu’elle peut être aussi débilitante que les symptômes physiques de la maladie.

Dans ce contexte, aesthé introduit AviClear, un traitement inédit conçu pour lutter efficacement contre l’acné, sans sacrifier sa santé. Il s’agit d’une innovation américaine, et aesthé a été sélectionné pour la développer en France. Utilisant une technologie laser avancée, AviClear cible spécifiquement l’excès de sébum produit par les glandes sébacées, qui est un des facteurs principaux de l’acné. Ce traitement novateur est le premier de son genre à proposer une solution non médicamenteuse, évitant ainsi les effets secondaires associés aux traitements traditionnels.

AviClear se distingue par sa capacité à offrir des résultats visibles et durables en seulement trois séances de 30 minutes chacune.

Un pourcentage impressionnant de 92 % des patients ayant complété le traitement ont constaté une amélioration significative de leur condition. Les résultats commencent à se manifester environ 3 à 4 semaines après la dernière séance et continuent de s’améliorer progressivement, consolidant ainsi les bénéfices à long terme d’AviClear pour les patients souffrant d’acné.

Les résultats

AviClear est

- efficace : il traite l’acné et aide à prévenir les poussées futures en contrôlant les glandes sébacées,

- sûr : il convient à tous les types et teints de peau, quelle que soit la sévérité de l’acné. Cette solution sans substance chimique n’entraîne aucun effet indésirable nocif,

- confortable : il utilise la technologie de refroidissement par contact AviCool, garantissant une expérience thérapeutique sûre et plus agréable,

- rapide : il est pratique et s’adapte facilement aux emplois du temps chargés et aux modes de vie actifs. Chaque séance de traitement dure environ 30 minutes.

Aujourd’hui aesthé c’est :

- 4 centres parisiens ;

- 4 médecins ;

- 1 centre en ouverture en province ;

- 1 kinésithérapeuthe ;

- 1 naturopathe ;

- 5 infirmières et assistantes médicales ;

- 20 praticiennes de soins.


Que faire pour le double menton ?

BTL Aesthetics révolutionne à nouveau l’approche du vieillissement du visage en complétant «Emface» avec l’applicateur «Submentum». Celui-ci est dédié à la zone sous-mentonnière, cette partie du visage qui, dégradée, peut l’alourdir et/ou le vieillir spectaculairement et prématurément.

Le regard porté sur le double menton

Les principales causes à l’apparition d’un double menton sont :

- un excès de graisse,

- un relâchement cutané,

- un relâchement des muscles sous-mentonniers,

- une posture généralement inclinée vers le bas et amplifiée par un regard porté sur les écrans et les portables.

Dans une civilisation de l’image désormais alimentée par Internet, mais aussi parce que les solutions médicales de prise en charge du double menton disponibles sont plus connues que dans le passé grâce aux médias, les patients ont une attente et une demande plus fortes de le faire corriger.

Une enquête menée par l’American Society for Dermatologic Surgery en 2023 informe que le double menton est un sujet de préoccupation pour 79 % des personnes interrogées.

Traiter le double menton

À date, les solutions existantes (lipoaspiration, fils tenseur ou encore cryolipolyse) ciblent ou bien la graisse ou bien le relâchement pour améliorer la zone. L’applicateur «Submentum» d’«Emface» traite quant à lui toutes les strates : il agit sur les graisses, sur les muscles et sur le relâchement cutané, grâce à la technologie HIFES et à une radiofréquence + (RF +) dont la puissance plus élevée permet l’apoptose graisseuse.

Non invasif, indolore et sans éviction sociale, «Emface» «Submentum» traite le double menton en 4 séances de 20 minutes, espacées d’une semaine, sans douleur, et sans ecchymose ni œdème qui génèrent une éviction sociale.

Contrairement aux solutions déjà existantes il permet de corriger l’ensemble de la zone sous-mentonnière. Soutenu par 5 études cliniques, il a démontré une amélioration de la laxité de la peau de 85 %, une augmentation de l’élastine de 50 % et du collagène de 47 %.

La RF + cible les tissus dermiques, sa température, plus élevée que celle d’une RF traditionnelle, déclenche l’apoptose graisseuse et permet le remodelage. Les HIFES de l’applicateur «Submentum» quant à eux, sont paramétrés pour traiter uniquement le muscle digastrique, et, parce que les muscles dépresseurs adjacents de la zone ne sont ni visés ni atteints, il en résulte un lifting médical de l’indication double menton.


Vrai/Faux : le point sur les technologies laser

On doit à Theodore Maiman, un physicien américain né en 1927 aux États- Unis, le premier rayon laser. Lorsqu’il a réussi, le 16 mai 1960, la toute première démonstration qu’un laser pouvait fonctionner, en l’occurrence un laser rubis, Theodore Maiman ne savait pas encore trop à quoi son appareil pourrait servir. Ce laser a été utilisé à des fins thérapeutiques pour la première fois en 1961 en ophtalmologie.

par le Dr Nathalie Gral, Dermatologue à Grenoble, Vice-Présidente de la Société Française des Lasers en Dermatologie (SFLD)

En 2024, il existe de toute une gamme de lasers dermatologiques et d’autres dispositifs à base d’énergie :

- lasers pigmentaires (taches marron et détatouage),

- lasers épilatoires,

- lasers vasculaires,

- lasers ablatifs (relissage cutané),

- lasers non ablatifs (remodelage cutané),

- lasers contre l’acné,

- IPL : Lumières Intenses Pulsées (lampes flash),

- autres technologies à base d’énergie non lumineuse : radiofréquences, mi- cro-ondes, etc.

Les nouveaux lasers pigmentaires picosecondes sont 1000 fois plus rapides que les lasers Q-Switched nanoseconde

FAUX

1 nanoseconde est égal à 1000 picosecondes. Cependant les lasers picosecondes actuellement commercialisés ont des temps de pulse supérieurs à 250 picosecondes soit 0,25 nanosecondes, alors que les lasers nanosecondes ont des temps de pulse de 2 à 5 nanosecondes.

Donc, actuellement, les lasers pico sont seulement 10 fois plus rapides que les lasers nano. Ils peuvent être plus efficaces que les lasers nano, mais pas toujours, et d’autres critères que le temps de pulse sont importants aussi dans l’efficacité, comme la puissance et le choix des longueurs d’ondes qui permettent de traiter différentes couleurs.

Le masque de grossesse est traité idéalement par laser pigmentaire

FAUX

Les lasers pico et nano représentent le traitement idéal des lentigos solaires (qui sont des taches pigmentées dues au photo-vieillissement). En revanche, les lasers pigmentaires ont été abandonnés dans le traitement du mélasma en raison du risque d’accentuation de la pigmentation. On leur préfère les lasers vasculaires (qui permettent de diminuer “l’alimentation du pigment“) en parallèle de l’utilisation de soins dépigmentants et d’écrans solaires à large spectre parfois associés à un traitement par voie orale à base d’acide tranexamique (Exacyl).

Les lasers épilatoires sont plus efficaces, plus rapides, moins douloureux qu’il y a 10 ans

FAUX

Il n’y a eu aucune évolution technologique majeure depuis 10 ans. Les technologies low fluence, sont effectivement moins douloureuses, mais aussi moins efficaces. En revanche, entre 1996, année du lancement du premier laser épilatoire, et 2014, de nombreuses avancées ont permis des procédures plus rapides (larges spots, fréquences rapides…) et plus efficaces, surtout pour les Nd : YAG qui au début des années 2000 étaient insuffisamment puissants et qui, depuis 2008, ont une efficacité qui se rapproche de celle des lasers alexandrite et diode, grâce à des temps de pulse plus courts. Il est donc devenu possible de traiter toutes les couleurs de peau. En effet le laser Nd : YAG est sans danger pour les peaux foncées car il émet une longueur d’onde qui n’est pas absorbée par la mélanine comme les lasers alexandrite et diode, mais par les vaisseaux qui nourrissent le bulbe du poil. De nombreux appareils combinent deux longueurs d’onde : Laser Alexandrite pour les peaux claires et Laser Nd : YAG pour les peaux foncées.

Le laser Nd : YAG 1064 nm est le meilleur laser pour traiter la couperose du visage

FAUX

On préfère les lasers à colorant pulsé et les lasers KTP à longueurs d’onde 585 nm et 532 nm, qui disposent d’une meilleure absorption par l’hémoglobine et sont donc plus efficaces pour traiter les vaisseaux fins. La couperose très fine ou érythrose nécessite d’utiliser un temps de pulse très court et de provoquer un purpura, ce qui est impossible avec un laser Nd : YAG.

Le laser Nd : YAG est plutôt destiné au traitement des vaisseaux plus épais et plus profonds, comme les varicosités sur les jambes. En outre, le laser Nd : YAG nécessite un opérateur entraîné, au risque de voir apparaitre des cicatrices cupuliformes.

Les traitements par laser peuvent donner des cancers de la peau

FAUX

Les longueurs d’onde cancérigènes sont inférieures à 400 nm, alors que celles des lasers sont supérieures. En revanche, les traitements par laser peuvent prévenir l’apparition de cancers cutanés dus aux rayons UV émis par le soleil.

Il faut arrêter d’utiliser toutes les technologies à base d’énergie pendant l’été

VRAI

- Sur les zones difficiles à protéger du soleil comme le visage.

- Avec les lasers qui provoquent une importante réaction inflammatoire comme les lasers de relissage.

- Avec les lasers dont la longueur d’onde est absorbée par la mélanine comme les lasers épilatoires et ceux utilisés pour traiter les taches.

En revanche, les lasers dont la longueur d’onde n’est pas absorbée par la mélanine peuvent être utilisés, avec prudence. C’est le cas des lasers Nd : YAG à condition d’appliquer une bonne protection solaire et même un pansement après un détatouage.

FAUX

En ce qui concerne les radiofréquences à micro-aiguilles isolées qui permettent de traiter les phototypes foncés et les peaux bronzées.

2024 est l’année de commercialisation en France du premier laser pour traiter l’acné

FAUX

Au début des années 2000, deux lasers ont été commercialisés pour traiter l’acné :

- Diode Smooth Beam : 1450 nm

- Erbium Glass Aramis : 1540 nm

Néanmoins, depuis quelques années, une nouvelle longueur d’onde est étudiée dans cette indication : 1726 nm. Cette longueur d’onde qui semble être la mieux absorbée par les glandes sébacées permettrait d’être le plus efficace pour les détruire. Deux appareils 1726 nm ont été approuvés par la FDA dans l’indication d’acné active modérée à sévère : Aviclear (Cutera) et Accure (Accure Acne Inc). Les dermatologues sont naturellement très excités à l’idée d’avoir un laser qui pourrait rivaliser avec le traitement qui fait encore actuellement référence dans le traitement de l’acné, en l’occurence l’isotrétinoine. Cependant, il est encore prématuré de se prononcer.

Un nouveau laser permet de traiter la transpiration excessive

FAUX

Ce n’est pas nouveau, puisque le Miradry approuvé par la FDA en 2011 est commercialisé en France depuis 2015. De plus, ce n’est pas un laser, mais un dispositif qui émet des micro-ondes qui détruisent les glandes sudorales en une à deux séances.

On peut enlever des «grains de beauté» inesthétiques au laser

VRAI

Mais on ne doit pas les détruire au laser, car dans le cas de grains de beauté, il faut impérativement réaliser une analyse anatomo-pathologique, même s’ils ont l’air bénins. Pour effectuer l’exérèse esthétique des naevus en relief du visage, il est possible de réaliser une exérèse superficielle en «shaving» du naevus, qui sera envoyé dans un laboratoire d’anatomo-pathologie. Un relissage au laser CO2 dans le même temps, évite de faire des points et rend la cicatrice le plus souvent invisible.

On peut associer deux lasers différents lors de la même séance

VRAI

C’est possible avec les technologies les plus légères, comme les lasers fractionnés et en particulier les lasers fractionnés non ablatifs, les radiofréquences fractionnées et les IPL. Cette possibilité de combiner plusieurs technologies dans la même séance, permet d’optimiser les résultats et de diminuer le nombre de séances. Le plus souvent, on combine les lasers fractionnés non ablatifs qui stimulent la néo-collagénèse pour traiter la texture de la peau (pores dilatés, micro-cicatrices et ridules) avec les IPL qui vont traiter la couleur de la peau (vaisseaux et taches).


Un nouveau centre de médecine esthétique

Lazulys est la nouvelle adresse de médecine esthétique et d’épilation laser en France.

Des traitements innovants

Hydrafacial + Morpheus

C’est le combo gagnant. Il constitue un protocole optimal en 2 étapes :

- étape 1 : Hydrafacial pour nettoyer et préparer la peau en profondeur,

- étape 2 : Morpheus 8 pour des résultats optimisés sur le visage.

Morpheus 8 associe des micro-aiguilles et de la radio-fréquence pour traiter le relâchement cutané, les cicatrices et la cellulite.

Clarity II de Lutronic

Le Laser Clarity II possède 2 longueurs d’ondes pour traiter tous les phototypes. Grâce à son air froid pulsé intégré, l’inconfort est minimisé.

Le Laser Clarity II est aussi utilisé pour traiter les indications vasculaires.

Technologie HIFEM avec la gamme EM de BTL

L’EMSculpt permet aux patients de se muscler de manière non invasive grâce aux ondes électromagnétiques focalisées de haute intensité (HIFEM).

+ de 20 000 contractions en 30 minutes.

Emsella utilise la technologie HIFEM pour provoquer des contractions profondes du muscle du plancher pelvien et retrouver ainsi un confort intime.

Picoplus de Lutronic

Le détatouage avec la technologie Pico permet d’éliminer les tatouages de manière plus efficace et rapide que les lasers traditionnels

- 3 à 6 séances (tatouage amateur),

- 6 à 10 séances (tatouage professionnel).

Le Laser Picoplus permet de traiter également les lésions pigmentaires ainsi que les cicatrices (acné ou autres).

1 à 5 séances en fonction des indications.

Peelings

Les peelings doux n’affectent que la couche superficielle de la peau, l’épiderme. Ils sont principalement utilisés pour améliorer la texture de la peau, exfolier en douceur, et donner de l’éclat.

Les peelings moyens pénètrent plus profondément atteignant le derme superficiel. Ils sont plus efficaces pour atténuer les rides, les taches pigmentaires, les cicatrices d’acné et les problèmes de texture de la peau.


Ménopause et lasers

Oui, les lasers peuvent «sauver la peau» des femmes ménopausées !

par le Dr Magali Dubois, dermatologue, Membre du Comité Scientifique de la Société Française des Lasers en Dermatologie (SFLD)

Quand parle-t-on de ménopause ?

La ménopause se définit par la disparition des menstruations, c’est-à-dire des règles, depuis au moins un an. L’âge auquel elle survient est déterminé génétiquement. Dans 90 % des cas, elle arrive entre 45 et 55 ans, avec un «pic» autour de 51 ans. Les ovaires arrêtent alors de fabriquer des œstrogènes et de la progestérone. Bouffées de chaleur, irritabilité, troubles du sommeil, douleurs ostéo-articulaires, sécheresse vaginale… Environ 4 femmes sur 5 ressentent ce type de symptômes de façon plus ou moins sévère. Si la ménopause s’accompagne de symptômes gênants, elle augmente aussi le risque de certaines maladies, comme les maladies cardiovasculaires ou l’ostéoporose car les os sont fragilisés par la carence en œstrogènes. Mais la peau paie aussi un lourd tribut à cette chute hormonale.

La peau à l’épreuve de la ménopause

Au fil des années, la peau se relâche, s’affine, se ride. Le vieillissement est un phénomène précoce et continu. Mais lors de la ménopause, tout s’accélère. Le renouvellement cellulaire ralentit, la sécrétion de sébum également, ce qui à pour conséquence une peau qui devient sèche et rugueuse. Mais c’est la chute de la synthèse de collagène et des fibres de soutien qui inflige à la peau le plus de dommages visibles. En effet, 30 % du collagène disparaît dans les 5 ans qui suivent la ménopause, puis environ 2 % par an. La matrice extracellulaire se modifie avec une perte significative des facteurs d’hydratation. Résultats : la peau perd en fermeté, en densité, s’affine et se marque, que ce soit sur le visage ou le corps. Les mécanismes de régulation de l’inflammation sont également impactés, ce qui génère une hypersensibilité cutanée.

Coup de jeune sur la peau avec les dispositifs à base d’énergie

Que ce soient des lasers, des radiofréquences ou des ultrasons, ces dispositifs ont le pouvoir de réaliser un remodelage dermique en créant des dommages thermiques dans le derme qui vont relancer l’activité fibroblastique. Chaque technologie a ses spécificités, en fonction de l’indication, des résultats que l’on veut obtenir et des effets secondaires que la patiente est prête à tolérer.

Les lasers en première ligne du rajeunissement de la peau

• Le laser CO2 ultrapulsé en mode traditionnel de relissage reste la référence en termes d’efficacité lorsque l’on vise un rajeunissement global important. En vaporisant l’épiderme sur toute sa surface, il provoque un processus de cicatrisation et la création d’une peau «neuve» exempte de rides, de ridules et de défauts pigmentaires. Il entraîne en revanche une éviction sociale longue et des risques d’effets secondaires.

• Le laser fractionné ablatif délivre des «microspots» de traitement et laisse des intervalles de peau saine entre les trous. La réponse cicatricielle s’effectue au niveau de ces «puits» avec une relance des fibroblastes et du collagène autour d’elles. Les suites sont plus simples, les risques amoindris et l’éviction sociale plus courte. On observe une redensification cutanée et un net effacement des ridules et une amélioration notoire sur les rides plus profondes.

• Le laser fractionné non ablatif crée des micro-colonnes de coagulation en superficie sous la surface de la peau par effet thermique.

La radio-fréquence pour un effet «tightening»

Cette méthode non invasive basée sur l’émission d’ondes électromagnétiques agit en chauffant les couches profondes de la peau sans altérer l’épiderme, ce qui provoque la production d’un nouveau collagène qui va venir repulper et lisser l’épiderme. Certains appareils disposent d’une double technologie microneedling qui permet de délivrer l’énergie plus en profondeur. Ces ondes émises à la pointe de fines aiguilles chauffent les fibroblastes afin de stimuler la production de fibres de soutien, mais aussi celle d’acide hyaluronique (stimule la production d’acide hyaluronique, ne l’injecte pas !), avec un effet repulpant et liftant à la clé.

Rosacée, ménopause et laser

La chute des œstrogènes déstabilise les mécanismes qui régulent l’inflammation, d’où une peau qui peut devenir plus réactive. On pense également que l’augmentation de la production de prostaglandines en réaction à la fluctuation des œstrogènes pourrait aggraver la rosacée ou favoriser son apparition. La cible, ou chromatophore, des lasers vasculaires est l’hémoglobine, ou plus précisément l’oxyhémoglobine, sa forme oxygénée contenue dans les globules rouges circulant dans le système sanguin. Lors du tir laser, l’énergie délivrée est absorbée par l’oxyhémoglobine, puis transférée à la paroi des vaisseaux sous forme de chaleur. Selon le réglage de l’appareil, on va pouvoir effectuer une photo-thermolyse sélective qui fait exploser le vaisseau, ou bien une photo-coagulation sélective avec une émission d’une chaleur à absorption lente qui va faire se rétracter les parois des vaisseaux par coagulation, provoquant ainsi leur sclérose.

La photoréjuvénation photodynamique

Les lumières pulsées ou IPL traitent à la fois les différentes composantes de l’héliodermie : les taches brunes, les télangiectasies, mais provoquent aussi un remodelage dermique par effet thermique sur les fibroblastes et la production de nouvelles fibres de collagène.

On va assister à une amélioration du teint, de la texture de la peau, avec un effet sur certaines ridules, notamment périorbitaires, et certaines pré-kératoses solaires.

Les poils à la ménopause

La pilosité étant hormonodépendante, la ménopause va être à l’origine de ce que l’on appelle l’hyperandrogénie relative liée à la diminution de la progestérone. Résultat, moins de poils sur le corps, mais plus sur le visage ! Le laser épilatoire peut être utilisé sur le visage mais demande des réglages précis et un praticien expérimenté qui saura poser la bonne indication. La repousse paradoxale des poils avec une augmentation de la pilosité en périphérie de la zone traitée est un effet secondaire indésirable possible, mais qu’un médecin lasériste saura gérer.

Agir sur le syndrome génito-urinaire de la ménopause

Au moment de la ménopause, la chute du taux d’œstrogènes est à l’origine de ce que l’on appelle le syndrome génito-urinaire de la ménopause ou SGUM. Il se traduit par l’atrophie de la muqueuse vaginale avec l’apparition d’un état de sécheresse vaginale plus ou moins important. Outre l’inconfort, ces symptômes d’apparition progressive provoquent des dyspareunies en 4 à 5 ans chez 40 à 50 % des femmes. En agissant sur la muqueuse vulvovaginale, le laser CO2 fractionné, le laser ER-YAG fractionné ou la radiofréquence à micro-aiguilles peuvent restaurer la muqueuse vaginale par stimulation fibroblastique, contribuer à rééquilibrer la flore et diminuer les symptômes des voies urinaires inférieures.


Qu’est-ce que la biorevitalisation ?

Relife présente sa nouvelle expertise : la biorevitalisation avec son produit «Definisse Hydrobooster».

La qualité de la peau est l’une des préoccupations majeures des femmes. Lorsqu’elle est lisse et lumineuse, le visage rayonne de beauté et de vie. C’est un facteur social positif important. Mais avec le temps, la peau perd en tonicité, se relâche et devient souvent plus sèche ou plus grasse.

La biorevitalisation se démocratise : ce traitement permet de nourrir la peau en profondeur, de retarder les effets du vieillissement cutané et de compenser la perte d’acide hyaluronique progressive grâce à une hydratation en profondeur. Premier pas dans le monde des injections, la biorevitalisation ne modifie pas les expressions du visage et ne crée pas de volume, mais va stimuler la production de collagène et d’élastine naturelle pour retrouver une peau plus jeune. Elle complète parfaitement les injections de comblement pour améliorer visuellement la peau et «rajouter de la vie aux années».

L’harmonie en trois axes

Tout commence par la peau. Elle parle et n’a aucun secret pour le monde extérieur. Miroir du bien-être de chacun, Relife se concentre à lui apporter des solutions efficaces à travers ses domaines d’expertises pour améliorer son aspect. Avec l’aide des professionnels de santé et de la communauté scientifique, Relife traite chaque peau selon ses spécificités. Son approche holistique et son expertise médicale lui permettent d’améliorer l’apparence de la peau de façon naturelle grâce à une combinaison de plusieurs techniques selon 3 axes :

• Le comblement : Combler et redessiner les volumes du visage à l’aide de fillers à base d’acide hyaluronique

• Le relâchement cutané : Traiter le relâchement cutané pour redéfinir les contours avec des fils tenseurs

• La qualité de la peau : Révéler la beauté de la peau avec des peelings ciblés.

Un gel injectable

«Definisse Hydrobooster» est un gel injectable qui combine de l’acide hyaluronique (18mg/ml) à haut poids moléculaire pour améliorer l’éclat et la texture de la peau, à du glycérol (20mg/ml), un agent hydratant puissant pour optimiser l’élasticité de la peau et l’action de l’acide hyaluronique. La peau est lumineuse, plus ferme et mieux hydratée.

Résultats :

- il compense la perte en acide hyaluronique due au vieillissement,

- il améliore l’hydratation, la tonicité et l’élasticité de la peau,

- il lisse les ridules (patte d’oie, rides du sourire),

- il booste l’activité cellulaire et la synthèse de collagène, d’élastine et d’acide hyaluronique,

- il augmente la capacité de biosynthèse des fibroblastes.


Les actions des lasers fractionnés

Les lasers fractionnés : 20 ans de recul, avec le Dr Dieter Manstein, professeur de dermatologie à Harvard Medical School et co-inventeur de la photothermolyse fractionnée.

par le Pr Rym Benmously Mlika, Dermatologue à Tunis, Membre du Comité Scientifique de la Société Française des lasers en Dermatologie (SFLD)

Les lasers fractionnés non ablatifs

Il s’agit de lasers qui ne provoquent aucune ablation, mais uniquement des micro-colonnes de coagulation sous la surface de la peau sans atteinte de l’épiderme. C’est une technique de resurfaçage efficace, introduite en 2004, dont les effets secondaires sont réduits au maximum. Pas de plaies visibles, moins d’inflammation, ainsi que moins de risque de cicatrices ou de dyschromie, donc peu ou pas d’éviction sociale. En revanche, seule une partie de la peau est traitée. Mais cette technologie permet de traiter les phototypes IV et V sans danger, comparativement aux lasers ablatifs indiqués aux peaux plus claires. On distingue 4 types de lasers fractionnés non ablatifs : 1440 nm, 1540 nm, 1550 nm et 1927 nm qui agissent à une profondeur de 1500 microns.

Les lasers fractionnés ablatifs

C’est en 2007 que le concept de photothermolyse ablative fractionnée est apparu. Moins agressifs que les lasers ablatifs conventionnels, ces lasers (Erbium Yag et le laser CO2) délivrent de multiples impacts microscopiques en laissant des espaces préservés de peau saine permettant une cicatrisation plus rapide et donc peu d’éviction sociale. Leur action supprime les irrégularités de texture, les rides et les ridules, les cicatrices et certaines lésions pigmentaires comme les lentigos solaires et les kératoses actiniques. De plus, un effet thermique au niveau du derme provoque une stimulation de la fabrication de collagène, induisant une tension et une densification de la peau.

Après 20 ans de recul, que nous apprennent les recherches cliniques ?

Les peaux présentant des signes d’héliodermite, et surtout les phototypes clairs peuvent développer des kératoses actiniques. Ces lésions généralement bénignes peuvent cependant évoluer vers des formes de carcinomes cutanés spinocellulaires. Les lasers fractionnés sont les plus documentés quant à leur effet réparateur et régénérateur de la peau et en l’état comme potentiels outils préventifs. En effet, ils participent à diminuer le risque d’apparition de carcinomes cutanés sur ces champs de kératoses. Il avait déjà été démontré une perte d’expression d’un facteur de croissance de type insuline 1 (IGF-1) dans les fibroblastes cutanés sénescents pendant le vieillissement et son association à un risque accru de cancer de la peau non mélanique. Il semblait intéressant de démontrer que le resurfaçage par laser fractionné de la peau âgée, qui régule les niveaux d’IGF-1 dermique, peut prévenir l’apparition de la kératose actinique et du cancer de la peau non mélanome.

Acné et laser

Une nouvelle longueur d’onde de laser à 1726 nm est arrivée depuis peu des Etats-Unis comme prometteuse pouvant entrainer une photothermolyse des glandes sébacées avec une action plus durable sur la résolution de l’acné. Elle est indiquée dans l’acné modérée à sévère et en cas de contre-indication au traitement oral. Des études montrent qu’après ce laser, les épisodes d’éruptions de boutons sont plus courts, moins intenses, moins fréquents. Elles parlent d’action dans le temps, de traitement de fond de l’acné.


Le protocole Hollywood Peel

Le protocole Hollywood Peel développé par Lutronic est un peeling superficiel combinant l’utilisation d’une lotion carbonée et du laser Hollywood Spectra, seul équipement capable de réaliser le véritable Hollywood Peel grâce à la stimulation thermique et photomécanique qu’il produit.

Hollywood Peel est une procédure douce et indolore permettant d’unifier le teint, resserrer les pores dilatés, réguler le sébum pour les peaux à tendance grasses et purifier les peaux sèches et sensibles sans les agresser.

5 ÉTAPES PRÉCISES POUR UN MAXIMUM DE RÉSULTATS EN 20 MINUTES CHRONO

1. APPLICATION DE LA SPECTRA LOTION

Le visage est soigneusement démaquillé et nettoyé. Le médecin applique en fine couche, sur l’ensemble du visage, une lotion composée de particules de carbone et d’huiles apaisantes.

2. STIMULATION DU COLLAGÈNE

Un premier passage sur l’ensemble de la zone du visage est effectué avec Hollywood Spectra. L’énergie laser est absorbée par les particules de carbone, qui montent en température délivrant ainsi un effet thermique secondaire dans le derme profond, permettant une régénération cutanée (néocollagénèse) et la destruction de la bactérie liée à l’acné (Propionibacterium Acnes). Ainsi, les pores sont resserrés, les ridules sont estompées et la qualité de la peau est améliorée.

3. EXFOLIATION SUPERFICIELLE

Lors du second passage de Hollywood Spectra, les particules de carbone sont pulvérisées sous la puissance de l’énergie laser. Cette étape entraine une exfoliation superficielle, laissant ainsi apparaitre un glow naturel et une peau libérée de toutes ses impuretés et cellules mortes.

4. PEAU TONIFIÉE

Le médecin effectue un dernier passage du laser Hollywood Spectra en stimulation thermique pour activer la production naturelle de collagène et continuer à stimuler et à améliorer la santé de la peau les semaines suivant la séance.

5. ROUTINE COSMÉCEUTIQUE

Après la séance, la patiente poursuit le traitement durant les 15 prochains jours, chez elle, qui associe l’utilisation de cosméceutiques et d’antioxydants pour assurer protection, maximisation et durabilité des résultats.

Ce rituel spécifique est un traitement augmenté décliné en plusieurs soins à appliquer jour et nuit pour un résultat optimal.

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Résultats : la peau est purifiée, le teint est corrigé, les imperfections sont éliminées, la synthèse de collagène est stimulée, la peau retrouve sa lumière naturelle pour un glow immédiat.