ACTUALITÉS Vie Professionnelle 2 (Juin 2024)

Lille

La 16ème boutique Aroma-Zone

Aroma-Zone, marque régionale pionnière en aromathérapie et experte naturelle en soins et beauté pour soi, sa famille et sa maison, s’installe à Westfield Euralille dans un espace de 265m2.

Plusieurs univers

Beauté

• La beauté brute

De l’avocat, du ricin ou encore, de la lavande. On découvre les concentrés 100 % nature.

• La bases personnalisables

Il suffit de choisir la base de son choix et d’y ajouter l’actif selon les besoins.

• Les cosmétiques maison

On peut créer son soin 100 % unique, personnalisé et économique, en associant le meilleur de la nature et de ses actifs à une texture de son choix.

• La beauté prêt-à-l’emploi

On découvre les soins naturels et végétaux fabriqués en France et conçus par une équipe d’experts au coeur du Lubéron, prêts à l’emploi et au juste prix.

De plus, un nouveau concept, Le Bar à Sérum, a été inauguré pour mettre en avant sa catégorie phare, les sérums, et démontrer l’expertise Aroma-Zone dans le soin de la peau.

Santé et bien-être

• Les huiles essentielles

Tout le pouvoir des huiles essentielles est ici.

• La nutrition

On découvre une sélection de superaliments ou de compléments alimentaires pour agir là où tout commence : à l’intérieur.

• Le vrac

Un des défis majeurs d’Aroma-Zone est la réduction des déchets et du plastique. Des bars à vrac sont à disposition.


Sécurité pour l’épilation intime

En 2024, l’innovation brevetée, le VulvaMask Vam Protect, qui sécurise l’intimité, confirme son envolée.

Loin d’être une pratique dénuée de tout risque, l’épilation et le rasage du maillot peuvent être à l’origine de nombreux désagréments pour la zone intime : écoulement de crème dépilatoire ou de cire dans le vagin (entraînant des irritations vaginales ou pire), brûlures de la vulve ou de l’anus, microcoupures douloureuses, les actes de dépilation du maillot peuvent véritablement perturber l’équilibre intime et faire de son quotidien un véritable calvaire (inconforts, douleurs, etc.).

A l’heure où la tendance «pro» poils semble gagner de plus en plus du terrain et permettre aux femmes de s’émanciper de certains diktats sociétaux qui prônent les maillots imberbes ou très peu fournis en poils, les pratiques d’épilation et de rasage restent néanmoins la réalité de millions de femmes en France.

Pour leur garantir une sécurité et un confort intime optimal, la société française Hobinrin a lancé en 2022 l’innovation brevetée Made in France : le kit Vam Protect.

Innovation brevetée, le kit Vam Protect est LE dispositif expressément conçu pour préserver l’intégrité de la vulve lors des soins d’épilation, qu’ils soient classiques ou définitifs, de rasage du maillot…

Comment ça marche ?

Le kit Vam Protect se place aisément entre les grandes lèvres et se fixe immédiatement, bien souvent, grâce à un effet «ventouse» entièrement naturel.

Grâce à son système de clips protect, l’épilation et le rasage du sillon inter-fessier (SIF) sont également possibles, sans risque d’éventuelles lésions. Il peut donc également être utilisé pour l’épilation/le rasage des hommes.

Le kit Vam Protect est vendu en kit à partir de 32 euros et est disponible en 2 versions :

- Une version simple : un modèle multiusage destiné aussi bien pour le rasage que l’épilation du maillot mais également éviter les frottements vulvaires lors de pratique sportive (natation, vélo, équitation,…) ou jean serré. Plutôt destiné à l’épilation en institut de beauté, au rasage à domicile…

- Une version renforcée : un modèle qui écarte davantage les grandes lèvres pour en finir avec les poils entre les lèvres et atteindre les zones parfois difficiles en toute sécurité.


Le Concours The Cosmetic Victories

Les lauréats du Concours The Cosmetic Victories 2024 sont rendus publics : jamais la cosmétique n’a été aussi scientifique !

Le jury de The Cosmetic Victories, 9ème édition du concours international de l’innovation et la recherche, organisé, par le fonds de dotation de Cosmetic Valley et son partenaire l’ESSEC, s’est tenu le 15 avril 2024, à Paris, et a dévoilé le palmarès de ses lauréats.

Le jury, présidé par Marc-Antoine Jamet, Président de Cosmetic Valley et Secrétaire Général de LVMH, s’est réuni pendant trois heures, dans une atmosphère studieuse pour débattre, auditionner les candidats et juger de leurs projets. Ses membres formaient un échantillon représentatif et équilibré de l’ensemble de la filière.

Ce Jury devait évaluer trois projets de recherche, pour leur intérêt théorique futur, et trois innovations industrielles pour leur capacité pratique à transformer le marché.

Avec 111 candidatures reçues de 22 pays, The Cosmetics Victories, créées en 2015, sont devenues un rendez-vous de plus en plus important, de plus en plus fondamental, un véritable baromètre de la recherche cosmétique et un détecteur de nouvelles tendances.

Les lauréats

Prix Académique

Déchiffrer le code des odeurs : une IA bio-inspirée pour une prédiction précise de la perception des odeurs

Porteur : Matej Hladiš Université Côte d’Azur - France

Ce projet innovant s’inspire du mécanisme biologique par lequel notre cerveau interprète les percepts olfactifs, pour développer une IA bio-inspirée capable de prédire l’odeur des molécules. L’approche prend en compte des informations génétiques, permettant la création de senteurs personnalisées. En ouvrant la voie vers la modélisation de mélanges complexes, ils aspirent à offrir aux futurs utilisateurs la possibilité de créer des parfums à façon, tout en offrant des alternatives aux matières premières afin de réduire leur impact écologique.

Prix Industriel

Révolutionner l’avenir des ingrédients bio grâce au pouvoir des microbes et de la chimie verte.

Porteur : Dr. Prateek Mahalwar Bioweg - Allemagne

MicBeads100 est une micropoudre fonctionnelle dérivée de la cellulose bactérienne qui remplace les microplastiques solides tels que le PMMA dans les produits cosmétiques et de soins personnels : l’alternative bio que recherchent les moyennes et grandes entreprises du secteur des produits de grande consommation. Fabriqué de manière consciente grâce au recyclage de déchets agroalimentaires et à l’application de la chimie verte, cet ingrédient innovant et durable est entièrement biodégradable en 60 jours, ce qui lui confère une valeur ajoutée et lui permet de dépasser les polymères synthétiques en termes de performances, tout en se conformant aux nouvelles réglementations de l’UE sur les microplastiques.


Triptyque de massages

La Maison de Beauté Carita propose le tout premier triptyque de massages pratiqué par trois experts : Danielé Beniamini, Grégoire Camuzet et Eva Dumont.

  

Ils vont chacun agir à un niveau physiologique précis. Pour un reset total une métamorphose globale totalement originale en trois étapes :

Le ballet chorégraphic

Danielé Beniamini, massothérapeute des danseuses étoiles de l’Opéra de Paris va d’abord mettre son expertise à une lecture précise de l’anatomie. Avec une acuité toute particulière, il commence à opérer une première métamorphose du corps dont il cherche à rétablir l’équilibre originel, en prenant en compte des chocs subis. Sans relâche, il poursuit en travaillant la mobilité des articulations, dénoue les tensions, exerce un massage profond des tissus. Cette première prise de «parole», permet de récupérer, de retrouver de la souplesse, de l’aisance, une belle posture.

Le drainage rythmic

Grégoire Camuzet, un homme au parcours atypique, a la puissance d’un coach sportif et une technique inédite. Via son travail sur les émonctoires, il draine, dépollue, purifie l’organisme. À la clé, immédiatement une silhouette déliée, des contours redessinés.

La chorégraphie energetic

Avec magie, Eva Dumont, Championne de France du Massage, opère une déconnexion totale de l’esprit puis une reconnexion corporelle à la terre. La cliente en sort dynamisée, infiniment ressourcée.

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Se remettre d’aplomb en trois semaines ? Une prouesse Carita.


Se protéger du soleil

Une enquête UFC Que Choisir critique l’efficacité de certaines crèmes solaires. La FEBEA (Fédération des Entreprises de la Beauté) apporte des précisions importantes sur ces crèmes, et tient à rappeler la nécessité de se protéger du soleil, responsable de plus de 85 % des cancers de la peau.

L’étude présentée par l’UFC Que Choisir, et reprise dans certains médias, montre des niveaux de SPF qui seraient inférieurs à ceux indiqués sur l’étiquetage de certains produits. Or, ces résultats sont inhabituellement en décalage avec les SPF indiqués sur les emballages, qui font l’objet de contrôles et de tests par les marques. En effet, avant leur mise sur le marché, des protocoles rigoureux et des normes internationales sont systématiquement utilisés pour confirmer l’efficacité des produits de protection solaire, tels que les normes ISO 24444 pour évaluer la protection contre les UVB (le SPF), et ISO 24442 et 24443 pour évaluer la protection contre les UVA, le plus souvent réalisées par des laboratoires indépendants. C’est pourquoi, de leur côté, la FEBEA et les marques concernées contestent ces résultats et indiquent que des investigations sont en cours pour essayer de comprendre ces différences.

La FEBEA rappelle que tous les produits solaires vendus en France respectent la réglementation cosmétique européenne, reconnue comme étant parmi les plus strictes du monde et dont l’objectif est d’assurer la protection du consommateur. La sécurité et l’efficacité de nos produits de protection solaire, sont les priorités de nos adhérents. Les consommateurs peuvent être sûrs que les produits mis sur le marché Français et Européen offrent la protection contre les UVA et les UVB (SFP) qu’ils revendiquent.

Sur le volet environnemental, la FEBEA rappelle également qu’il n’existe pas de consensus scientifique sur l’impact des filtres solaires dans les milieux marins, notamment par rapport à d’autres causes comme le réchauffement climatique. La concentration des filtres solaires dans l’eau reste en tout état de cause extrêmement faible, de l’ordre du nanogramme (un milliardième de gramme) au microgramme (un millionième de gramme) par litre. La perception d’un film huileux à la surface de l’eau n’est absolument pas représentative de la quantité de produit dans l’eau.

SPF

Le SPF est une échelle relative d’indice de protection contre les UVB. Par exemple, une crème solaire SPF 50 retardera de 50 fois le délai d’apparition d’un coup de soleil, par rapport à une zone exposée et non protégée chez la même personne. Un SPF 50 protègera donc plus qu’un SPF 30. Il est primordial d’en appliquer suffisamment (l’équivalent de 6 cuillères à café pour le corps entier) et de renouveler régulièrement l’application, notamment après avoir nagé, s’être essuyé, etc. D’où l’importance de la texture (galénique) des produits qui va influencer l’envie que l’utilisateur peut avoir à se (re) mettre de la crème.

De manière générale, le secteur cosmétique agit pour concevoir des formules de produits de protection solaire qui assurent une protection optimale, tout en réduisant leur impact sur l’environnement. Par exemple en introduisant des ingrédients d’origine végétale, ou biodégradables, sans oublier les formules qui résistent à l’eau.

Enfin, la FEBEA insiste sur le fait que l’usage des produits de protection solaire est essentiel dans un contexte où les cancers cutanés ont triplé entre 1990 et 2023 en France (source : INCA) et où encore près de 40 % des Français estiment pouvoir se passer de crème solaire (sondage FEBEA Opinionway - février 2024). Nous avons pleinement confiance dans la sécurité et l’efficacité des produits de protection solaire développés par notre secteur.


Le projet de loi de simplification

La FEBEA (Fédération des Entreprises de la Beauté) propose 3 mesures simples et sans coût pour aller plus loin et améliorer la compétitivité de la filière cosmétique.

Soumises à un nombre croissant de normes et de réglementations, les entreprises cosmétiques françaises subissent régulièrement des injonctions contradictoires, entre droit français et européen. Afin de préserver leur compétitivité, et de les aider à mener leur transition écologique de manière efficace, la FEBEA propose trois mesures permettant de rendre plus cohérentes leurs obligations. Ces mesures ont été proposées aux pouvoirs publics dans le cadre de la consultation organisée autour de la simplification administrative.

DIGITALISER PLUS LARGEMENT L’INFORMATION COMMUNIQUÉE AU CONSOMMATEUR

Les emballages de produits

Les emballages des produits cosmétiques, à force de s’enrichir de nouvelles informations, risquent de devenir totalement illisibles pour le consommateur.

Les emballages doivent ainsi mentionner une série d’informations sur le tri et le recyclage des emballages, avec de nouvelles mentions obligatoires depuis mars 2023. Pour se conformer à la loi, les entreprises cosmétiques ont mobilisé en moyenne une journée de travail par référence… mais devront bientôt tout recommencer. Car, d’ici quelques mois, le nouveau règlement européen sur les emballages et les déchets d’emballages entrera en vigueur, rendant l’actuelle loi obsolète. Résultat : les entreprises n’auront d’autre choix que de détruire tous leurs emballages actuels et en produire de nouveaux. A la clé, un coût et un impact environnemental considérables.

Autre exemple : l’emballage d’un produit devra obligatoirement mentionner la liste des allergènes contenus dans un produit : cette liste peut faire «doublon» avec la liste détaillant la composition et évoluer dans le temps, puisque de nouvelles substances peuvent être identifiées comme allergènes. Comment alors en rendre compte sur un emballage de façon lisible et agile pour le consommateur ?

La dématérialisation

La dématérialisation de l’information s’inscrit également dans les objectifs environnementaux des autorités publiques. Elle apparaît comme une solution pour éviter la destruction d’emballages cosmétiques devenus non conformes à cause des informations qu’ils contiennent. Les produits cosmétiques font souvent l’objet d’une reformulation alors même que les emballages de conditionnement ont été fabriqués en amont avec des mentions devenues obsolètes entretemps.

La dématérialisation participerait également à la réduction des emballages secondaires. En effet, 50 % des références cosmétiques sur le marché sont des «petits» produits de moins de 20ml, toutes les nouvelles mentions obligatoires ne peuvent donc pas y figurer et se retrouvent inévitablement sur les emballages secondaires.

Face à ces incohérences, la FEBEA plaide pour la possibilité de communiquer ces informations aux consommateurs, non via les emballages, mais par voie digitale. Cette approche digitalisée prévaut déjà pour plusieurs types d’informations, en France comme en Europe, ou encore pour certains secteurs comme le vin. Transposée au secteur de la cosmétique, dont 70 % de l’activité se réalise à l’export, elle permettrait en outre de faciliter la communication en plusieurs langues.

HARMONISER LES DISPOSITIONS ET LES CALENDRIERS FRANÇAIS ET EUROPÉENS

En France, la loi AGEC interdit l’utilisation de l’allégation «biodégradable» pour un produit ou une formule. Ce alors même que des normes officielles permettent de prouver et détailler le pourcentage de la formule dont l’élimination sera facilitée. Les entreprises européennes, en revanche, peuvent aujourd’hui employer ce terme puisque les textes applicables l’autorisent, notamment une directive luttant contre les allégations coupables d’écoblanchiment qui a été publiée en… février 2024 !

De même, les obligations de réemploi des emballages, imposées aux entreprises françaises depuis janvier 2023, par la loi AGEC toujours, risquent de rapidement évoluer : le futur règlement européen sur les emballages et les déchets d’emballages, en cours d’adoption, imposera de nouvelles obligations aux entreprises.

Pour éviter le gigantesque gâchis issu de ces textes successifs et contradictoires, la FEBEA demande au gouvernement d’ajuster les contenus et les calendriers d’application des lois françaises avec les lois européennes.

PRÉSERVER LE SYSTÈME ACTUEL DE CERTIFICATION VOLONTAIRE DE FABRICATION DES PRODUITS COSMÉTIQUES

Aujourd’hui, les entreprises cosmétiques implantées en France doivent respecter des normes strictes de fabrication et de conditionnement de leurs produits. Les autorités contrôlent régulièrement le respect de ces normes, et les entreprises qui le souhaitent peuvent choisir de demander une certification. Aujourd’hui, le gouvernement souhaite rendre cette certification obligatoire, pour toutes les entreprises cosmétiques. Au-delà de la charge supplémentaire qu’elle représenterait, cette nouvelle obligation s’inscrirait en contradiction avec le droit européen, puisqu’elle ne concernerait que les entreprises françaises, et non européennes. La FEBEA demande donc le retrait de ce projet, et le maintien du système actuel.


Ouverture de l’Institut Caycedo

L’Institut Caycedo France a été inauguré le mois dernier à Paris.

À cette occasion il a présenté ses 16 ateliers thématiques : Sophro Sieste, Gestion du stress, Sophro-Musée, Pathologies de peau, Périnatalité, Prévention de la mémoire, Équilibre alimentaire, Sophrologie au service des adolescents, Accompagnement en cancérologie, Conte pour enfants et adultes, …

«Découvrir la Sophrologie Caycédienne est une expérience qui se vit. Le contact humain est dans notre ADN» écrit Nelly Sebon, directrice de l’Institut Caycedo France, sophrologue caycédienne clinique, spécialisée en neuroscience.


L’iris et le parfumeur

Parfumeur, Olivier Polge est le nez de la Maison Chanel. Avec sa dernière création, «Comète» (collection «Les Exclusifs»), il affirme son goût prononcé pour l’iris. Rencontre.

L’iris semble être un ingrédient phare de la palette du parfumeur. Quelles qualités le rendent si précieux ?

Tout d’abord, il faut se rappeler que la production de l’iris est particulièrement longue : trois ans en terre et trois de séchage. Les tests que nous avons entrepris avec la famille Mul à Pégomas se sont échelonnés sur une quinzaine d’années. On ne peut aller plus vite que la nature et nous voulions établir le meilleur protocole pour toutes les opérations, de la pratique culturale à la transformation. Finalement, au prix de tous ces efforts, nous avons réussi à obtenir la qualité que nous souhaitions. C’est aujourd’hui une chance unique pour moi de pouvoir composer avec une matière première si raffinée.

Comment définiriez-vous l’odeur de l’iris ?

L’iris est un trésor enfoui. Là, ce ne sont pas les pétales ou les pistils qui nous offrent leur richesse olfactive, mais bien les tiges souterraines, les rhizomes. Je dirais que l’iris est une «odeur qui se mérite». Ses effluves sont complexes, d’une richesse infinie. De plus, son odeur n’est pas «évidente», j’entends par là que contrairement à d’autres matières premières végétales, sa présence n’annule pas celle des autres. Au contraire, elle les rehausse, elle leur donne du corps et de l’épaisseur dans le bon sens du terme, et les complexifie. Cette note abstraite, discrète, est à la fois fleurie, boisée et poudrée.

GLOSSAIRE DE L’IRIS

• Rhizome

Cette tige souterraine de l’iris, à ne pas confondre avec les racines, fait office de réserve alimentaire pour la plante. C’est là que se concentrent les précurseurs qui libéreront, au fil du séchage, les molécules odorantes de l’iris.

• Irone

Famille de molécules odorantes présentes dans le rhizome de l’iris utilisé en parfumerie. Les irones se développent et se concentrent pendant les trois ans de séchage.

• Beurre d’iris

Pâte obtenue après distillation des rhizomes séchés et broyés. C’est, en réalité, une huile essentielle composée d’acides gras, solide à température ambiante.

• Absolue d’iris

C’est le nom que l’on donne au produit olfactif à forte teneur en irones, obtenu par séparation des acides gras.

• Distillation

Technique consistant à extraire à la vapeur d’eau ou à l’eau les composants volatils (et odorants) d’un végétal.

Qu’est-ce qui vous lie à cette fleur ?

J’ai pour l’iris un attachement très personnel. Depuis mes premières créations, jusqu’à «Comète», j’ai aimé intégrer cet ingrédient dans mes compositions. L’iris permet de jouer avec une certaine ambigüité. On peut révéler des touches cirées et douces. L’iris n’est pas uniquement fleuri, boisé ou poudré. Il est les trois à la fois.

Depuis le «N°19», jusqu’à «Comète», votre dernière création, l’iris occupe une place de choix dans les parfums de la Maison.

Après le «N°5», la création du «N°19», en 1970, est un point central dans l’histoire des parfums de la Maison. On y retrouve la signature olfactive de Chanel rehaussée par un accord boisé qui prolonge la chaleur de l’iris. Son élégance et sa simplicité sont indémodables. La qualité des ingrédients de la formule est aujourd’hui encore scrupuleusement la même qu’il y a cinquante ans.


Les propositions de la FEBEA

La FEBEA (Fédération des Entreprises de la Beauté) publie un manifeste de 7 propositions pour préserver et développer l’industrie cosmétique en France et en Europe.

Ces 7 propositions concrètes permettront de développer l’industrie cosmétique en France et en Europe au bénéfice de tous : territoires, Etats membres, consommateurs et transition écologique.

3 axes prioritaires ont été identifiés :

GARANTIR AU SECTEUR UNE STABILITÉ NORMATIVE ET UN CADRE HARMONISÉ

• Proposition 1 : Juguler l’inflation législative pour préserver la compétitivité du secteur, dans un contexte économique et concurrentiel exigeant.

• Proposition 2 : Assurer une cohérence entre les législations nationales et européennes dans tous les domaines, et lutter contre les surtranspositions.

• Propositon 3 : Lever toutes les barrières non tarifaires entre les États membres et garantir une mise en œuvre cohérente de la législation de l’UE, pour progresser vers un marché européen des cosmétiques parfaitement intégré.

S’APPUYER SUR LES DONNÉES ET LES TRAVAUX SCIENTIFIQUES POUR LÉGIFÉRER EFFICACEMENT

• Proposition 4 : Garantir l’efficacité de l’action et de la législation européennes en s’appuyant sur des preuves scientifiques solides.

• Proposition 5 : Renforcer le dialogue entre l’industrie, les scientifiques et les autorités publiques.

• Proposition 6 : Se détacher de la notion d’«essentialité», qui n’est pas fondée d’un point de vue scientifique, dans la législation sur la composition des produits.

RENFORCER LA CONFIANCE ET LA SÉCURITÉ DU CONSOMMATEUR

• Proposition 7 : Privilégier la dématérialisation pour garantir une information complète, fiable et objective sur les produits cosmétiques, alors que les emballages sont déjà saturés de mentions obligatoires.


Beauté holistique et alimentation

À l’heure où les consciences s’éveillent de plus en plus vers l’importance d’une approche holistique de l’individu pour prendre soin de sa santé et de sa beauté, Elodie Pitrel vient de lancer sa formation Beauté holistique et alimentation.

Cette formation consiste à prendre soin de sa beauté grâce à l’alimentation.

Les produits cosmétiques sont composés de nutriments (acide ascorbique, rétinol, coenzyme Q10, collagène, vitamines B, vitamine E...). Ils agissent sur la couche superficielle de l’épiderme.

Les nutriments apportés par voie interne (alimentation ou complément alimentaire) ont une action plus profonde, ils bénéficient à toutes les cellules de l’organisme et agissent notamment au niveau du derme, ils permettent donc de nourrir la peau en profondeur tout en profitant à la santé.

La formation Beauté holistique et alimentation permet de comprendre les besoins nutritionnels de la peau pour lui apporter tout ce dont elle a besoin par une alimentation et une hydratation adaptée.

APPROCHE HOLISTIQUE

La peau est un organe vivant qui est fortement dépendant des autres systèmes de l’organisme : la peau est intimement liée au système nerveux, au bon fonctionnement du foie, des reins, de l’intestin… Il est donc important d’avoir une perception d’ensemble de l’organisme plutôt que de traiter la peau comme un organe isolé. L’approche holistique consiste notamment à chercher le lien de cause à effet pour agir à la source du problème.

La peau est un véritable baromètre de ce qui se passe à l’intérieur du corps, et les affections cutanées, les boutons, l’eczéma, l’acné, le teint terne, les signes de l’âge prématurés, les poches sous les yeux, sont des manifestations des besoins internes de l’organisme.

Il est donc important de comprendre les mécanismes internes du corps humain et la façon dont ils impactent la beauté afin de revenir vers l’équilibre pour retrouver ou maintenir une peau saine et lumineuse.

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La formation Beauté holistique et alimentation est 100 % digitale et propose une nouvelle approche de la beauté. Elle s’adresse aux professionnelles désireuses d’intégrer une approche holistique de la beauté à leurs pratiques professionnelles.