ACTUALITÉS Vie Professionnelle 2 (Avril 2024)

Paris

Une oasis de bien-être

L’Atelier de Soin Farnaz est une oasis de bien-être, à quelques pas des Champs-Élysées.

Chaque visite est une porte ouverte sur une expérience, où le soin devient un art et la beauté une expression totale. L’atelier de beauté de Farnaz Archange sublime le visage avec des soins sur-mesure et les produits Isun.

Sous les doigts experts de Farnaz Archange, une alchimiste de la peau et gardienne de l’éclat, chaque soin devient une symphonie délicate. Dans cet espace intime, la peau est le canevas et Farnaz Archange est l’artiste qui lui redonne vie. L’analyse attentive de la peau au début du soin guide chaque geste, chaque application.

Tous les soins sont sur-mesure et adaptés au type de peau. Ils sont conçus pour revitaliser, nourrir et rajeunir la peau, tout en favorisant une relaxation profonde.

Chaque soin à l’Atelier de Soin Farnaz, promet une renaissance. Rêve d’une évasion musculaire apaisante, d’une expérience régénérante de microneedling ou de l’effet revitalisant de la cryothérapie, chaque séance est une invitation à la détente et à la redécouverte de soi-même. Dans ce sanctuaire du soin, chaque visite devient une odyssée sensorielle où la beauté, la détente et la spiritualité se rencontrent harmonieusement.

Farnaz Archange accueille ses clientes dans son atelier au 20 avenue de Friedland dans le 8e arrondissement de Paris. À la carte, une dizaine de soins du visage sont réalisés.

Le marché des parfums et cosmétiques

D’après un dénombrement réalisé conjointement par Cosmetic Valley et Asterès, la filière des parfums & cosmétiques en France représente : 6 300 établissements, 71 milliards d’euros de CA, 226 000 emplois, 23,4 millions d’euros d’exportations, 16,3 milliards d’euros d’excédent commercial. Bonne nouvelle !

Régions	C.A. de la filière	C.A. export marques	Nombre de salariés
Auvergne-Rhône-Alpes	5,351 milliards	2,994 milliards	17 302
Bourgogne - Franche - Comté	2,638 milliards	94 millions	3 708
Bretagne	2,638 milliards	355 millions	12 073
Centre – Val de Loire	6,211 milliards	3,990 milliards	14 105
Grand Est	19,3 millions	982 millions	7 967
Hauts de France	7,042 milliards	6,756 milliards	16 469
Ile de France	28,8 milliards	4,946 milliards	90 033
Normandie	5,850 milliards	1,128 milliards	16 350
Nouvelle Aquitaine	3,158 milliards	231 millions	13 171
Occitanie	2,676 milliards	784 millions	13 171
Pays de la Loire	1,128 milliards	63 millions	7 803
Provence - Alpes – Côte d’Azur	4,815 milliards	1,093 milliards	18 016
Corse	19,3 millions	1,795 millions	161

Nicolas Bouzou, Directeur du cabinet de conseil Asterès

Il existe des facteurs d’espoir pour l’économie française, le secteur des cosmétiques est l’un d’entre eux. L’actualité économique n’a pas été, ces dernières années, porteuse de beaucoup de bonnes nouvelles. Entre une crise sanitaire qui a entraîné la récession la plus violente depuis le Seconde guerre mondiale et la guerre en Ukraine qui a déclenché une envolée de l’inflation inédite depuis quarante ans, les chocs se sont enchaînés en laissant à peine le temps à l’économie de rebondir. Si l’on rajoute, dans le cas français, une production industrielle qui n’augmente pas malgré la hausse des investissements, un déficit commercial vertigineux et un déficit public conséquent, le tableau n’est pas spécialement reluisant. C’est pourquoi les bonnes nouvelles sont d’autant plus importantes. La hausse forte (et assez inattendue) de l’emploi en est une. La vigueur de certains secteurs en est une autre.

Les cosmétiques sont une force traditionnelle de l’économie française. La distanciation sociale, le développement du télétravail auraient pu conduire à une baisse de la demande, car l’apparence semble moins nécessaire si les individus ne sont pas en contact les uns avec les autres. Il n’en a rien été. Dans le monde entier, chacun a voulu sortir, voyager et faire la fête dès les mesures de restrictions sanitaires levées, et le secteur français de la cosmétique a su répondre au rebond de la demande. En un mot, le secteur a admirablement slalomé entre les écueils pour rester un point fort du tissu productif français, que ce soit en termes de production, d’emploi ou d’exportations. Le dénombrement réalisé conjointement par Asterès et Cosmetic Valley illustre le poids du secteur en France et sa diffusion dans l’ensemble du pays. De Chartres, capitale mondiale de la beauté, aux plantations aromatiques de Provence, les cosmétiques irriguent l’ensemble de l’économie française, depuis la production agricole jusqu’à la distribution des produits finis. Si la France connaissait une telle réussite dans quelques secteurs supplémentaires, l’actualité économique deviendrait un florilège de bonnes nouvelles !

Julien Romestant, Directeur Intelligence Economique Cosmetic Valley

La France est le premier exportateur mondial de produit cosmétique (23 milliards €), loin devant ses principaux challengers que sont les USA (15 milliards €) et l’Allemagne (8,9 milliards €), mais ne doit pas se reposer sur ses lauriers car des concurrents asiatiques émergent comme la Corée du Sud (8,7 milliards €) et enregistrent des taux de croissance record. La force du fabriqué en France repose sur le soft power de ses marques de luxe parisiennes, de la Provence et de la «french pharmacy», qui sont autant d’atouts permettant à une myriade de marques françaises de disposer d’un capital fort pour continuer à conquérir les marchés internationaux !

Cosmetic Valley fête cette année ses 30 ans et ses entreprises membres sont aujourd’hui localisées sur l’ensemble du territoire national… Cette étude démontre que sa réputation de coeur battant de l’industrie mondiale est loin d’être usurpée. Son territoire d’origine (Ile-de-France, Centre-Val de Loire, Hauts-de-France, Normandie) représente les trois quart de l’effectif salarié de la filière et des exportations nationales. Il concentre également l’ensemble des activités de l’amont de la filière en réunissant des fournisseurs pour travailler en circuit court, une vraie force lorsqu’on cherche à minimiser l’empreinte environnementale et à faire travailler les acteurs ensemble sur les innovations de demain.

La filière parfums & cosmétiques

23,4 milliards € d’exportations

Les cosmétiques sont un point fort du commerce extérieur français. Alors que le pays présente un déficit commercial chronique, les cosmétiques sont le deuxième secteur qui génère le plus fort excédent commercial (après l’aéronautique) avec 23,4 milliards d’euros d’exportations et 16,3 milliards d’euros d’excédent commercial entre le quatrième trimestre 2022 et le troisième trimestre 2023.

Soyez prête pour l’épilation laser !

Fini le temps ou l’épilation laser était réservée au seul usage des médecins. Un décret est en marche afin de permettre aux esthéticiennes formées de pratiquer le laser épilatoire en toute autonomie. Que dit la loi ? Comment éviter le piège de l’amalgame lumière pulsée, épilation laser ? Où bien se former ? Eléments de réponses.

LUMIÈRE PULSÉE VS LASER

La lumière pulsée et le laser épilatoire ont un ennemi commun : le poil.

Toutefois, si les deux technologies sont honorables, elles ne jouent pas vraiment dans la même cour. Moins puissante, la lumière pulsée nécessite un plus grand nombre de séances que le laser avant que le poil ne disparaisse complètement et pour cause l’un détruit le bulbe quand l’autre ne fait que l’endommager.

QUI A LE DROIT DE FAIRE DU LASER EN FRANCE ?

Jusqu’à présent et depuis 1962, un arrêté prévoit que la pratique de l’épilation laser est exclusivement permise aux médecins ou aux praticiennes qui exercent sous leur supervision.

Aujourd’hui, les choses pourraient bien changer. C’est ce qu’a laissé entendre la direction générale de la santé qui, contactée par nos confrères du Parisien en octobre dernier, a expliqué qu’une modification était en cours :

«Un décret est actuellement en route au gouvernement. Il permettra l’ouverture de la pratique de la lumière pulsée intense et de l’épilation laser aux infirmiers diplômés d’Etat et aux esthéticiennes». En 2019 déjà, une décision du conseil d’Etat venait casser le monopole laser/médecins au regard du droit européen mais, contrairement au reste des pays européens, la France n’a pas suivi.

Pourtant, ce décret accordait ainsi ce droit de pratique aux esthéticiennes à la condition qu’elles soient formées.

QUID DE LA FORMATION ?

La formation a bel et bien son importance pour éviter les risques de brûlure pointées du doigt par le conseil de l’ordre qui ne se réjouit pas que des esthéticiennes puissent empiéter sur le terrain des médecins.

Focus sur la MAM Academy

Aujourd’hui, une école d’un genre nouveau a vu le jour et forme des esthéticiennes et des infirmières au laser épilatoire.

Située aux portes de Paris, dans le quartier de la Défense, la MAM Academy propose une formation certifiante en épilation laser.

Au programme : passage en revue des différentes longueurs d’ondes, des précautions à prendre, des contre-indications et un nombre d’heures de pratique sur modèles qui promet aux apprenants de pouvoir pratiquer avec confiance aux termes des 10 jours de formations.

Intitulée Skintherapeute, cette formation qui se veut complète, englobe à la fois un apprentissage du laser épilatoire mais aussi une formation sur des traitements de peau de type Hydrafacial ou encore Microneedling.

Alors prête à vous lancer ?

Informations et Inscription :

MAM Academy, 20 ter rue de Bezon, 92400 Courbevoie. Tél : 01 43 59 38 93.

www.mam-academy.com

La tricopigmentation contre la perte de cheveux

La Clinique Tricopigmentation Paris est spécialisée dans la correction des cicatrices, alopécie frontale et crânienne ainsi que la densification capillaire suite à une chute de cheveux. Elle propose une technique unique développée par Dalika.

Cette méthode novatrice se positionne comme une référence dans le domaine de la tricopigmenation. Formée par les pionniers de la tricopigmentation, Dalika a su fusionner les meilleures pratiques pour développer une approche unique, offrant des résultats naturels exceptionnels. Son intérêt pour l’innovation et l’individualité se reflète dans chaque intervention, faisant de la Clinique Tricopigmentation Paris^® une destination de choix pour les personnes en quête d’une solution personnalisée et hautement qualifiée.

La Clinique Tricopigmentation Paris s’engage à offrir des résultats exceptionnels, redonnant confiance et estime de soi à ses clients.

La Clinique Tricopigmentation Paris est spécialisée dans la tricopigmentation et propose une technique unique avec des prestations de tricopigmentation capillaire réparatrice de haute qualité. On accompagne et conseille les clients et clientes dans leur choix et on leur offre plusieurs prestations capillaires haut de gamme :

- tricopigmentation,

- micropigmentation capillaire,

- SMP (Scalp Micro Pigmentation),

- camouflage Fue et Fut,

- augmentation de la densité capillaire.

La technique de tricopigmentation consiste à réaliser des «effets cheveux» sur les zones glabres ou clairsemées de la tête de façon semi-permanente. Les pigments utilisés sont rigoureusement sélectionnés et d’origine naturelle. Ils sont implantés dans la couche superficielle de l’épiderme de façon indolore. Cette technique permet de redessiner une ligne frontale, reproduire un cheveu en phase de repousse, corriger la densité du cuir chevelu, camoufler des cicatrices Fue et Fut résultant d’une greffe de cheveux ou encore couvrir une zone pour avoir un effet «crâne rasé».

Cette technique révolutionnaire de restauration capillaire non-chirurgicale et non-invasive est une solution immédiate et durable adoptée par des femmes ou des hommes souffrant d’une perte de cheveux partielle ou complète.

Dalika, la créatrice

Dalika, riche de 20 ans d’expérience internationale, a développé une expertise exceptionnelle dans le soin et la beauté au sein de grandes entreprises cosmétiques telles que L’Oréal, Shiseido et Bogart Group. Il y a plusieurs années, elle s’est spécialisée dans la tricopigmentation, obtenant son diplôme à Londres auprès des leaders mondiaux de cette discipline.

Forte de nombreuses collaborations et formations auprès d’experts de renom en France, à Londres, aux États-Unis et en Italie, Dalika a créé une technique innovante de tricopigmentation, devenant une référence dans le domaine. Elle a su fusionner les meilleures pratiques pour développer une approche unique, offrant des résultats naturels exceptionnels. À la tête de la Clinique Tricopigmentation Paris, située à Neuilly-sur-Seine, elle offre un service sur-mesure utilisant les technologies les plus avancées pour répondre aux besoins de ses client(e)s souffrant de perte de cheveux. Visionnaire et avant-gardiste, la méthode, utilisée à la Clinique Tricopigmentation Paris se distingue par son engagement basé autour de ses trois valeurs fortes : «Expertise technique, Excellence artistique, Sécurité et hygiène».

Enquêtes sur l’eczéma chronique des mains

L’Association Française de l’Eczéma a publié les résultats de deux enquêtes inédites concernant l’eczéma chronique des mains (ECM).

La première a mesuré, la prévalence de l’observance thérapeutique chez les patients atteints d’ECM. La seconde a étudié les facteurs d’impact sur la qualité de vie des patients et a permis de mettre en lumière que le vécu de la maladie n’est pas le même pour les hommes et les femmes.

• L’observance thérapeutique… 89,4 % des patients atteints d’ECM suivent les recommandations et traitements de leur médecin, quels que soient la nature du traitement et le type de médecin qui assure la prise en charge (médecin généraliste, spécialiste). En revanche, contrairement au sexe, l’âge du patient apparaît comme un facteur prédictif de l’observance thérapeutique : les plus âgés suivent davantage les traitements que les plus jeunes.

• La qualité de vie des patients est d’autant plus détériorée que l’ECM est localisé sur les doigts et les paumes… et qu’il ne concerne qu’une seule main. Parmi les 36,2 % de patients dont la qualité de vie est la plus dégradée par l’ECM, 79 % des patients présentent un eczéma localisé sur les doigts et 69,5 % sur les paumes, tandis que 25.92 % déclarent une atteinte unilatérale. Parmi les principaux symptômes associés, les démangeaisons (73 %), les douleurs (66 %), la sensation de brûlures (62 %) et les mains rouges enflammées (35 %). À noter que l’ECM conduit souvent les patients à réduire leurs relations sociales, ce qui peut impacter la qualité de vie. En cas d’atteinte unilatérale, généralement plus visible par asymétrie, les patients peuvent être tentés de s’isoler craignant aussi que leur autre main soit affectée.

• L’ECM est moins bien supporté par les hommes que par les femmes ! Le vécu de la maladie n’est pas le même selon le sexe ! L’enquête révèle que le fardeau de l’ECM est plus lourd pour les hommes que pour les femmes (79.5 % des hommes rapportent un niveau de stress important vs 70.2 % pour les femmes). De même, l’impact négatif sur la qualité de vie (pour 48.1 % des hommes, l’indice de qualité de vie (DLQI) témoigne un impact important dans la vie quotidienne vs 33.1 % pour les femmes).

Ouverture de la boutique BDK Parfums

La première boutique BDK Parfums, située à Paris au 312 rue Saint-Honoré, est un écrin urbain parfait mettant en lumière les créations de la Maison qui révèle ainsi pour la première fois tout son univers olfactif dans un même lieu.

Cet espace de 60 m², pensé comme un lieu de vie, se prête à la conversation. Il s’articule autour de trois espaces. Les volumes sont tous en relation les uns avec les autres. Les matériaux utilisés sont bruts et pour autant donnent une atmosphère vraiment chaleureuse à l’ensemble : matières très minérales comme la pierre de Bourgogne, presque blanche et travertin. Leur ton clair et lumineux permet de mettre en avant les créations de la Maison.

Trois espaces

- Au rez-de-chaussée, un mur de 5 mètres de haut, imaginé comme une grande bibliothèque olfactive, met en lumière toutes les créations de la Maison. Aux parfums s’ajoutent la collection de bougies, les parfums pour cheveux et les eaux de lessive.

- Au premier étage se trouve la mezzanine, lieu privilégié où les clients peuvent y découvrir les matières premières utilisées.

- Au second étage, se situe un petit salon, plus intime, où chacun peut trouver le parfum de la Maison qui lui correspond.

L’intérêt des ateliers de soins onco-esthétiques

Pour aider les femmes atteintes de cancer à affronter la maladie, l’Association Belle & Bien leur propose, depuis 2001, des ateliers gratuits d’onco-esthétique, leur permettant de mieux prendre soin d’elles et de leur corps.

Pour mesurer l’impact de ces ateliers, l’association a mené une enquête auprès de 388 patientes. Elles ont témoigné de l’importance de ces ateliers, leur permettant de restaurer leur bien-être, leur estime d’elles-mêmes, mais aussi leur envie de se battre face à la maladie.

La survenue d’un cancer vient perturber tous les repères de la vie des patients : vie personnelle, professionnelle, rapport au corps et à soi-même, tout se trouve brutalement bouleversé. Pour venir en aide aux patients concernés, les différents Plans Cancer, depuis 2003, ont porté leur attention sur la sensibilisation des soignants à l’impact psychique du cancer. Les soins de support se sont développés, afin de permettre aux patients de mieux vivre les effets secondaires des traitements et de la maladie.

Dans ce cadre, l’Association Belle & Bien développe des soins esthétiques en cancérologie. Depuis 2001, l’association propose à de nombreux services hospitaliers l’organisation d’ateliers onco-esthétiques gratuits, au cours desquels des bénévoles esthéticiennes et accompagnatrices dispensent aux patientes des activités pédagogiques, et une forme de soutien psychologique lié à l’attention à soi. L’association organise chaque année environ 530 ateliers et classes de soins et de conseils onco-esthétiques, dans son propre salon de soins (Paris 7ème) et au sein des hôpitaux partenaires. 4000 patientes ont ainsi été accompagnées en 2023.

L’impact des ateliers onco-esthétiques

Pour évaluer l’impact de ces ateliers, l’association a mené une enquête auprès de 338 femmes ayant participé à un atelier ou une classe Belle & Bien. Réalisée entre septembre 2022 et juin 2023, cette étude montre le fort impact de ces ateliers. Ainsi, 93,6 % des participantes estiment que l’utilisation de produits de soins et/ou de maquillage exerce un impact sur la conﬁance en soi. Le fait d’avoir suivi un atelier Belle & Bien a permis à 76,7 % des femmes d’améliorer leur bien-être, et 23,3 % ont ressenti d’avantage de conﬁance en elles.

Après leur participation à un atelier ou une classe, 90 % des bénéﬁciaires ont développé une nouvelle routine beauté. L’utilisation quotidienne de produits de soins a progressé de 69,3 % à 86,2 %, et celle de produits de maquillage de 34 % à 41,8 %.

Les entretiens qualitatifs

Pour prolonger son analyse, Belle & Bien a également mené un travail de recherche qualitatif, en partenariat avec l’École de Psychologues Praticiens, afin de déterminer en quoi ce type de prise en charge peut influencer la manière dont la patiente se saisit des recommandations médicales, et le niveau d’observance qu’elle y attache.

Au cours de ces entretiens semi-directifs, deux grandes thématiques ont émergé :

- D’abord, la difficulté des femmes à vivre l’irruption de la maladie dans leur existence. Elles ont ainsi témoigné d’une certaine errance, avant de pouvoir se reconnaître «malade». De plus, le corps est vécu comme porteur de souffrance et “d’inquiétante étrangeté “, avec une perte de contrôle. Cela engendre une forme de passivité, face à la maladie elle-même mais aussi aux traitements.

- La deuxième thématique porte sur les apports des ateliers onco-esthétiques et la façon dont ils permettent aux femmes de se réapproprier leur corps. “On oublie pour un instant sa maladie et on se sent à nouveau une femme» témoigne l’une d’elles. Et outre, le caractère collectif de ces ateliers permet de ressentir un «effet groupe» essentiel : «Voir les autres se transformer m’a permis de croire que moi aussi, je pouvais…» explique une autre patiente. Prendre soin de soi apporte ainsi une combativité retrouvée, permettant de s’octroyer «ce bon moment où enfin on s’occupe de notre apparence, si malmenée».

Pour le Dr Nasrine Callet, médecin gynécologue à l’Institut Curie, ces ateliers jouent un rôle essentiel, car ils permettent aux patientes de mieux accepter les effets secondaires liés à leur traitement. «Ces effets secondaires s’avèrent souvent transitoires, explique-t-elle.

Ils durent pendant un certain laps de temps, parfois plusieurs mois après les traitements, et peuvent fortement affecter la vie privée et professionnelle des patientes. Au cours des ateliers, et des échanges qu’ils permettent, les patientes rencontrent d’autres personnes qui subissent les mêmes effets secondaires, et cela leur apporte une aide psychologique considérable. Ces ateliers permettent également une amélioration de l’aspect physique de chaque patiente. Elles voient ainsi qu’elles peuvent retrouver leur «moi» d’avant la maladie, ce qui les incite à mieux suivre leur traitement. Ces ateliers s’avèrent donc pour moi indispensables.»

«Les résultats de ces recherches nous confortent dans notre approche, affirme Guillaume Adam, directeur de l’Association Belle & Bien. Ils montrent que les soins onco-esthétiques permettent aux patientes de retrouver un rapport à leur corps apaisé, de restaurer leur confiance en elle. Nos ateliers permettent aux participantes de sortir d’une forme de passivité, et d’entamer un processus de résilience. C’est lui qui pourra constituer un point de départ pour développer l’observance nécessaire pour faire face à la lourdeur des traitements.»

Forte de ces résultats extrêmement positifs, Belle & Bien entend poursuivre le développement de ses activités de soutien aux femmes atteintes de cancer. Grâce notamment à la digitalisation de ses contenus, l’association compte faire bénéficier 15 000 patientes de ses ateliers onco-esthétiques d’ici 2028.

À PROPOS DE BELLE & BIEN

Depuis 2001, l’Association Belle & Bien, soutenue par la FEBEA (Fédération des Entreprises de la Beauté), accompagne les femmes touchées par le cancer en leur proposant des soins et conseils onco-esthétiques lors d’ateliers ou de classes. Belle & Bien contribue ainsi à aider les femmes dans la restauration de leur image et de leur féminité.