ACTUALITÉS Médecine Esthétique (Avril 2024)

Promouvoir une médecine esthétique de qualité

Dans le paysage dynamique de la médecine esthétique française, l’Union Française de l’Esthétique Médicale (UFEM) émerge comme un acteur clé. Avec l’ambition de redéfinir les standards de ce secteur en pleine croissance, influencé notamment par les réseaux sociaux, l’UFEM unit médecins et chirurgiens autour de valeurs fondamentales : excellence, transparence, expertise, harmonisation et éthique.

Cette nouvelle association se consacre à la promotion de pratiques sécurisées et responsables, plaçant le bien-être et les intérêts des patients au premier plan. 

En répondant aux défis posés par les pratiques illégales et l’influence parfois ambiguë des médias sociaux, l’UFEM s’engage à élever la qualité des soins en médecine esthétique en France.

L’UFEM vise deux objectifs majeurs :

- établir une certification de qualité reconnue auprès des patients, basée sur une charte d’engagement respectant les principes fondamentaux de l’UFEM,

- et lutter contre la pratique illégale de la médecine tout en informant et éduquant les patients sur ces enjeux.

L’UFEM compte aujourd’hui 54 praticiens (médecins et chirurgiens esthétiques) déterminés à transformer le paysage de la médecine esthétique en France.

Sa mission : redéfinir les standards de qualité et de sécurité dans son domaine. Face aux pratiques illégales et à l’influence parfois trompeuse des médias sociaux, l’UFEM s’engage à prodiguer des soins responsables et centrés sur le bien-être des patients. Elle vise à instaurer un nouvel horizon de transparence, d’excellence et d’harmonisation en Médecine Esthétique.


Épilation illimitée

Lazeo dévoile son programme Lazeo Infinity : l’accès à l’épilation de manière illimitée.

Pour bon nombre de femmes, l’épilation est une corvée et ce peu importe la technique utilisée : cire, rasoir, crème épilatoire, épilateur électrique, lumière pulsée… Bien qu’elles ressentent une satisfaction aussitôt l’épilation réalisée, les résultats ne sont pas durables et il faut renouveler trop fréquemment l’épilation. Si les poils sont un combat pour une grande majorité, grâce à la technologie du laser, il est possible de s’en débarrasser définitivement en plusieurs séances grâce à l’expertise Lazeo, leader de l’épilation laser en Europe.

Le Pass Infinity : l’épilation longue durée en illimité

Implanté dans toute la France et la Belgique par le biais de ses 170 centres esthétiques, Lazeo est devenu en quelques années le leader européen de l’épilation longue durée grâce à ses multiples techniques : épilation laser et épilation électrique.

Pour répondre aux attentes de sa patientèle dans un contexte inflationniste, Lazeo propose désormais un nouveau programme Lazeo Infinity.

Une offre qui permet à sa patientèle de payer l’équivalent de 10 séances d’épilation laser pour chaque zone et de bénéficier de séances en illimité pendant 5 ans. La seule condition est de respecter les 8 semaines d’intervalle entre chaque séance pour respecter le protocole afin de garantir une efficacité optimale.

Pour aller plus loin et permettre d’être en adéquation avec le pouvoir d’achat actuel moyen de sa patientèle, Lazeo propose de régler ce forfait en plusieurs mensualités (jusqu’à 24 mensualités). Ainsi, l’offre Lazeo Infinity est une assurance pour les patients de pouvoir faire autant de retouches que nécessaire pendant 5 ans et cela dans n’importe quel centre Lazeo en France.


Le marché de la médecine esthétique

Malgré un fléchissement, le marché global de l’esthétique poursuit sa croissance. Les revenus du marché de l’esthétique médicale dépassent largement leur niveau pré-pandémie en passant de 10,9 milliards de dollars en 2019 à 16,3 milliards en 2023 soit près de 50 % en moins de 5 ans.

En 2023, la croissance du marché a dépassé les 3 % aux États-Unis, dans la région Asie Pacifique et en Amérique latine. Seule l’Union Européenne fait un tout petit peu moins à 2,1 % de croissance, dans une économie qui, selon la Commission Européenne, ne dépasse pas les 0,6 % de croissance en 2023.

Le marché global de l’esthétique a connu une période florissante dans la foulée de la pandémie de la Covid-19, notamment sur le marché américain.

Les taux de croissance en 2023 demeurent au-dessus de l’économie mondiale qui s’établit à 2,9 % selon l’OCDE - sauf pour l’Union Européenne. Les professionnels prévoient une nouvelle accélération de ce marché de l’esthétique en 2024 et au moins jusqu’en 2027. Avec plus de 5 % par an sur toutes les zones géographiques, voire plus de 8 % aux États-Unis et en Asie-Pacifique, le marché global de l’esthétique envisage des taux de croissance structurellement au-dessus de ceux de l’économie mondiale qui, selon le Global Economic Outlook de KPMG, devrait s’établir à 2,4 % en 2024, et 2,6 % en 2025.

Les États-Unis demeurent le leader sur le marché global de l’esthétique avec une part de marché à 7,8 milliards de dollars. Fait nouveau : l’Union Européenne se place désormais au troisième rang derrière la zone Asie-Pacifique en termes de taille de marché.

Ces chiffres globaux masquent néanmoins les disparités entre l’UE et l’Asie-Pacifique, chacune de ces zones étant en avance dans des segments de marché différents. Les taux de croissance attendus vont néanmoins confirmer la situation nouvelle d’une plus forte puissance économique asiatique qu’européenne sur le marché global de l’esthétique médicale.

Le marché connaît encore un potentiel inexploité dans divers pays à travers le monde, que les acteurs de l’industrie peuvent aller chercher sous réserve de stratégies robustes. Malgré le contexte économique (récession de l’Allemagne, ralentissement de la Chine), la résilience de l’industrie demeure et les tendances anticipées sont positives pour les années à venir : 85 % des consommateurs s’attendent à augmenter ou à maintenir leurs dépenses l’année prochaine.

Les acteurs de l’industrie notent une volonté de mise en concurrence de la part des consommateurs plus forte qu’auparavant. Par exemple, 46 % des Américains ont exprimé une volonté de passer à des marques moins chères, ce qui traduit bien la démocratisation de plus en plus avancée du marché de l’esthétique médicale.

Le marché global par segment

La toxine botulique

La toxine botulique, autrement plus connue sous le nom labellisé de Botox, est le segment de marché qui croit le plus fort et sans discontinuité. D’ici 2027 et par rapport à 2021, en moins de 10 ans donc, le segment de la toxine botulique aura presque doublé de taille en chiffre d’affaires, passant de 3,7 milliards (année record post-Covid-19) à 6,4 milliards de dollars. Il est le premier segment économique du marché global de l’esthétique.

En 2023, la croissance aux États-Unis sur ce segment est près des 10 % et le restera chaque année jusqu’en 2027, d’après les professionnels du secteur.

Les autres zones géographiques ne sont pas en reste et dépassent toutes les 6 %. L’Asie-Pacifique devrait connaître une croissance de 10 % de ce segment de marché dès cette année et se maintenir au-dessus des 7 % de croissance chaque année ensuite.

Les États-Unis (2,7 milliards de dollars) dominent ce segment de marché devant l’Asie-Pacifique (1 milliard), et très largement face à l’UE (571 millions) et l’Amérique latine (305 millions).

Les produits de comblement cutané

Les produits de comblement cutanés (comme l’acide hyaluronique) représentent le 2e plus gros segment du marché de l’esthétique médicale. Ces produits sont notamment connus par l’acide hyaluronique. Ce segment est en baisse aux États-Unis de 3 % en 2022 et de 6 % en 2023, seule zone géographique où cela se produit.

Cette apparente sous-performance vient rectifier une impressionnante croissance de plus de 55 % en 2021 sur le marché américain, qui avait largement dépassé les autres zones géographiques. Les professionnels anticipent une croissance constante à partir de 2024 et jusqu’en 2027, à des taux dépassant les prévisions de la croissance mondiale.

Le segment des produits de comblement cutané représentera 5,2 milliards de dollars en 2027.

Le partage entre les zones géographiques est assez équilibré entre les États-Unis (1,3 milliard), l’UE (1 milliard) et l’Asie-Pacifique (1 milliard).

Le body contouring

Le body contouring représente les méthodes non chirurgicales permettant de remodeler son corps.

La zone Asie-Pacifique est celle dont la demande va croître le plus vite avec une croissance de marché comprise entre 12 et 13 % sur les années à venir. L’année 2023 est venue corriger les pertes qui ont été constatées en 2022 sur toutes les zones géographiques pour ce segment de marché, qui avait tout même cru de 35 % en 2021.

Les États-Unis représentent plus de la moitié du marché avec une part à 794 millions de dollars.

Les équipements à base d’énergie

L’année 2023 a constaté une stagnation de ce segment de marché à un peu moins de 2 milliards de dollars. Ce segment de marché ne s’appuie pas sur des «consommables» mais est un marché d’équipements (lasers, radiofréquences, ultrasons, etc.). Il représente ainsi à la fois les besoins actuels des professionnels en équipement mais également leur confiance en l’avenir puisque ces derniers prennent la décision d’investir. Aucune zone géographique ne se distingue particulièrement cette année en la matière.

Les équilibres de marché demeurent ici avec l’UE en troisième place, les États-Unis leaders et l’Asie-Pacifique sont au deuxième plan.

Les cosméceutiques (cosmétique médicale)

La cosméceutique est une spécialité qui intègre, dans la fabrication des produits cosmétiques destinés aux soins de la peau, des agents actifs aux propriétés préventives et thérapeutiques semblables à celles des médicaments. Ce segment de marché connaît une croissance régulière depuis des années et continue en 2023 de défier la conjoncture économique avec des taux proches ou dépassant les 3 %. Le marché des cosméceutiques représente plus de 2,5 milliards de dollars partagé essentiellement entre les États-Unis (plus d’un milliard de dollars) et l’Union européenne (857 millions de dollars).

Les appareils d’implants et de reconstruction mammaires

Ce segment de marché est très largement dominé à plus de 50 % par les États-Unis - 1 milliard de dollars sur un marché global d’1,8 milliard de dollars. Les autres zones géographiques sont en dessous de 350 millions de dollars de marché.

En 2023, seule l’Union européenne est en perte de vitesse avec -2,3 % de croissance, bien que la zone économique demeure devant les marchés latino-américain et asiatique.


Médecine régénérative : progrès et défis à venir

La médecine régénérative vise à restaurer les tissus endommagés en utilisant des tissus non altérés provenant du propre corps du patient. Un processus révolutionnaire qui consiste à exploiter les composants corporels pour régénérer des cellules affectées par le temps ou les maladies, permettant ainsi la reconstruction de tissus sains.

Originaire principalement de la chirurgie plastique, cette discipline a évolué à partir des premières expériences de lipoaspiration dans les années 1980.

L’utilisation des tissus adipeux prélevés a conduit à des traitements ciblés, révélant progressivement la présence de cellules souches dérivées des adipocytes.

Ces cellules ont le pouvoir remarquable de restaurer les fonctions manquantes dans divers organes et localisations anatomiques.

Les médecins «anti-âge» ont également exploré des ramifications tels que le PRP (plasma riche en plaquettes) pour améliorer la cicatrisation et la qualité des tissus. Malgré des controverses liées à la légalité du PRP en France, la recherche a considérablement progressé, offrant une compréhension approfondie des mécanismes régénératifs.

Le recours aux propres cellules et tissus du patient, traités avec des procédés spécifiques, a émergé comme une pratique courante. En effet, les tissus adipeux présentent de nombreux atouts, comme le déclare Dr Alexis Verpaele, chirurgien esthétique : «La graisse est un trésor pour restaurer les volumes contre les signes du vieillissement. Les nanofats sont une façon mécanique de concentrer et isoler les cellules régénératrices du tissu. Cette discipline très jeune va connaître beaucoup d’évolutions et de nouveautés dans les années qui viennent». Cependant, des défis subsistent, notamment en ce qui concerne les méthodes d’enrichissement de la graisse en cellules régénératives, impliquant des coûts variables.

La découverte des exosomes

Au-delà de la graisse, la découverte des exosomes, messagers intercellulaires, a donné une nouvelle dimension à la médecine régénérative. Bien que récente, cette approche montre un potentiel prometteur en influençant directement le comportement cellulaire pour favoriser la régénération. Cependant, l’utilisation d’exosomes provenant de foetus soulève des questions éthiques et les débats devraient perdurer.

Une autre approche qui se dessine actuellement consiste à utiliser des exosomes d’origine végétale ou d’origine animale, appelés hybrosomes, en dehors du cadre médical réglementé, principalement dans des produits cosmétiques. Ces nanoparticules dépassent les limites cellulaires de la peau, ouvrant de nouvelles possibilités dans le domaine esthétique. Cependant, ces axes de recherche dessinent des perspectives prometteuses, comme en témoigne le Dr Michael Gold, dermatologue : «Les exosomes sont des cellules de communication très puissantes et le monde de l’esthétique consacre actuellement beaucoup de temps à essayer de les comprendre. Aux États-Unis, leur injection est prohibée. Mais elle est possible dans d’autres pays et les connaissances scientifiques à leur sujet ne cessent de se développer».

Conclusion

L’application initiale de la médecine régénérative dans les reconstructions mammaires, dès 1998, a marqué un jalon significatif. Au fil du temps, son utilisation s’est étendue à des domaines tels que la radiothérapie, la chimiothérapie, et même la médecine anti-âge.

Comme le résume le Dr Atchima Suwantchinda, dermatologue : «Bien que nous soyons encore à ses débuts, la médecine régénérative est un domaine qui est toujours en constante évolution avec des recherches continues et des enjeux éthiques, et pourtant elle offre une promesse immense pour l’avenir de l’esthétique. À mesure que la recherche progresse et que la technologie évolue, nous pouvons nous attendre à voir émerger encore plus de traitements innovants et efficaces».

À l’avenir, l’évolution de la médecine régénérative semble prometteuse. L’analyse génomique devrait jouer un rôle prépondérant, permettant une approche proactive basée sur le profil génétique individuel. Cependant, il est crucial de maintenir une vigilance éthique en même temps que nous accueillons les avancées technologiques.

Information : IMCAS


Médecine esthétique et intelligence artificielle

L’accélération du développement de l’intelligence artificielle dans le domaine de la santé est en train de s’étendre rapidement à la médecine esthétique et à la chirurgie plastique. Avec le développement de l’intelligence artificielle, les questions sont évidemment nombreuses.

Quel avenir pour les professionnels de santé ?

Si les médecins savent s’adapter, leur avenir ne nous semble pas menacé. Bien au contraire.

La perspective que nous entrevoyons est celle du médecin augmenté dont les capacités seront démultipliées grâce à des outils ultra-performants.

L’objectif est de parvenir à une forme d’hybridation des pratiques médicales, de repousser les limites actuelles de la médecine en favorisant une symbiose entre l’expertise humaine et les technologies avancées, tout en demeurant fidèle à la vocation première du médecin : offrir des soins de qualité et centrés sur la demande du patient.

Très concrètement, les outils d’intelligence artificielle apportent aux médecins une précision accrue dans le diagnostic, avec un traitement de volumes colossaux de données, dans des temps records. En tant que médecin esthétique, dermatologue et chirurgien, cela a des effets très concrets sur l’analyse cutanée, le diagnostic cutané, la prédiction des résultats post-opératoires et la personnalisation des plans de traitement.

En parallèle de leurs applications médicales, les outils d’intelligence artificielle peuvent avoir une vraie valeur pour les médecins dans leurs tâches de gestion. Les systèmes de gestion, de facturation, les chatbots, l’optimisation des flux, la capacité à générer facilement des contenus pour les réseaux sociaux vont profondément changer la manière dont les médecins abordent ces tâches, périphériques aux activités médicales dont ils ne peuvent cependant pas faire l’économie.

Quelles limites poser à l’intelligence artificielle, en termes d’éthique ?

Cette question est fondamentale s’agissant du domaine de la santé car elle porte sur l’intégrité du patient et la probité du médecin.

Dans le domaine de la santé, où l’intégrité du patient et la déontologie du médecin sont des impératifs éthiques cruciaux, la question des limites de l’intelligence artificielle revêt une importance capitale. Pour préserver la confiance des patients et garantir des pratiques médicales éthiques, il est essentiel de définir des normes éthiques strictes.

Ces limites doivent englober des principes tels que la protection rigoureuse de la vie privée des patients, en assurant que les données médicales sensibles soient traitées avec la plus grande confidentialité. La transparence des systèmes d’IA est également primordiale, permettant aux professionnels de la santé de comprendre les mécanismes décisionnels des algorithmes et assurant aux patients une information claire sur l’utilisation de ces technologies dans leur diagnostic et leur traitement.

Le consentement des patients devrait être une priorité, avec une communication transparente sur les implications et les risques associés à l’utilisation de l’IA. La lutte contre les biais dans les algorithmes est essentielle pour garantir une prise de décision équitable. Parallèlement, la responsabilité doit être établie, impliquant les développeurs d’IA, les professionnels de la santé et les organisations de régulation notamment européennes et américaines, afin de traiter les erreurs potentielles et de minimiser les conséquences négatives.

Reconnaître les limites de compétence de l’IA par rapport aux compétences humaines est tout aussi important, soulignant que l’IA doit être considérée comme un outil d’aide à la décision plutôt qu’un substitut exhaustif. Enfin, intégrer la réflexion éthique dès les premières étapes du développement des technologies d’IA dans la santé est impératif pour garantir un cadre éthique solide. En respectant ces multiples dimensions, il est possible de promouvoir une utilisation responsable de l’IA dans le domaine de la santé, conciliant l’innovation technologique avec des normes éthiques élevées.

Qu’est-ce que les patients peuvent attendre de l’IA ?

Outre la valeur ajoutée dans les actes médicaux opérés par les médecins, dont les patients sont les premiers bénéficiaires, les outils d’intelligence artificielle permettent également une autonomisation du patient, notamment avec des diagnostics réguliers de la peau via des applications sur smartphones, répondant ainsi à leurs attentes et offrant d’ores et déjà des solutions concrètes et opérationnelles.

Les consultations virtuelles, grâce aux «chatbots» écrits ou parlés, permettent de répondre aux questions les plus fréquentes, qui ne nécessitent pas toujours une consultation ou en préambule de celle-ci, afin d’orienter le patient et de préparer la consultation au mieux. C’est donc un gain de temps et d’efficacité pour des patients qui doivent parfois composer avec des délais considérables pour l’obtention d’une consultation chez un spécialiste.

Les perspectives et les attentes raisonnables que nous pouvons avoir, à ce stade, sont celles d’une robotique avancée, de produits durables et personnalisés, éco-responsables, ainsi que des cliniques virtuelles accessibles à tous. Pour les patients, des produits de soins automatisés sur-mesure, un suivi post-opératoire amélioré et des applications validées et réglementées sont envisagés.

Bien que les outils d’intelligence artificielle soient déjà intégrés dans un certain nombre de pratiques et de spécialités (telles que la chirurgie du sein ou de l’abdomen où leur valeur ajoutée est déjà considérable), nous nous devons d’être lucides sur ses limites. Elle peut guider le chirurgien, en lui faisant éviter des gestes inconsidérés ou moins précis, notamment par la superposition de l’anatomie du patient à l’image réelle pour mieux le guider. Mais le coût des outils d’intelligence artificielle, le peu de recul sur sa fiabilité et son périmètre d’exploitation réaliste, le risque de complication mais aussi l’acceptabilité pour les patients de telles solutions sont des facteurs à prendre en compte.

Cependant, ces technologies apportent tout de même une réelle valeur ajoutée dans l’optimisation de certains actes, comme le résume le Dr Atchima Suwantchinda, dermatologue : «La chirurgie robotique offre une meilleure précision et un meilleur contrôle, moins de cicatrices, des temps de récupération plus rapides et des résultats améliorés. L’intelligence artificielle développe également de nouveaux outils de diagnostics et des plans de traitements, tels que l’analyse des biopsies de cancer de la peau ou la recommandation du meilleur produit de comblement pour les traits du visage d’un patient.»

Conclusion

En conclusion, l’intelligence artificielle transforme la pratique médicale, offrant des opportunités immenses tout en interrogeant également sur la portée et les attentes que nous pouvons avoir, tant du point de vue scientifique que sur le planéthique. En tant que médecins, notre rôle actif dans le développement et l’utilisation de l’intelligence artificielle est essentiel pour garantir des soins de qualité, sûrs et éthiques dans cette ère de transformation médicale. Mais une IA «forte», voire intelligente ou consciente, pourrait apparaître rapidement, dans ce cas, les médecins vont-ils résister, voire survivre à cette IA ?

Information : IMCAS


Le programme de la Clinique Nescens

Nescens est le fruit d’une expertise médicale et scientifique unique. Elle est née de la compétence du Centre de Prévention du Vieillissement de la Clinique de Genolier en Suisse.

Ce centre a été créé il y a plus de 20 ans par le Pr Jacques Proust, pionnier dans le domaine de la biologie du vieillissement et de la médecine anti-âge.

Nescens a développé le premier programme global et personnalisé pour optimiser sa santé, son bien-être et sa longévité. Dans sa clinique et ses spas santé, Nescens propose des check-up médicaux, des cures médicalisées, des programmes santé bien-être ou encore de la médecine esthétique et régénérative. Nescens permet ainsi à chacun de prévenir, compenser ou retarder les effets de l’âge en satisfaisant ses aspirations personnelles.

La médecine au service du bien-être

La cliente souhaite faire le point sur ses habitudes de vie, identifier les facteurs de risque, préserver sa qualité de vie future, optimiser ses performances, initier une perte de poids durable… À la Clinique Nescens, elle bénéficie d’une expérience unique alliant une expertise médicale et scientifique de pointe à un environnement privilégié.

La Clinique Nescens lui propose des bilans médicaux, des consultations spécialisées, des cures médicalisées ainsi que des traitements de médecine esthétique et régénérative.

Située à proximité de Genève, cette clinique innovante regroupe différentes activités médicales et scientifiques dédiées à la détection, à la prévention et au traitement des pathologies ainsi qu’à l’optimisation de la santé, de la performance et de la longévité.

Elle bénéficie de technologies médicales de dernière génération et d’un pôle exclusif de spécialistes reconnus, qui font de la prévention et de l’optimisation du mode de vie les axes centraux de leur prise en charge.

Une clinique différente

La Clinique Nescens a créé une cure basée sur le concept de médecine préventive ou médecine de mode de vie. Le but est de donner des informations au client sur son état de santé et sur comment l’optimiser tout en mettant à sa disposition des technologies et des équipements pour y parvenir. Un maximum d’informations sur le client sont recueillies et un programme sur-mesure lui est proposé en fonction de son statut de santé et de ses objectifs. Tout est adapté : la nutrition, l’activité, le nombre de thérapies, leur intensité… La force de Nescens, c’est d’améliorer la santé, en se basant sur les dernières publications scientifiques, de façon hyper-personnalisée.

La cure reset

La Cure Reset dure 5 jours-6 nuits.

Déroulement

Les clients arrivent le dimanche en fin de journée. Le lundi, ils vont effectuer différents bilans :

- un bilan médical qui comprend l’analyse d’un questionnaire très détaillé sur le mode de vie, une consultation, une prise de sang complète et une prise des différentes constantes,

- un bilan nutritionnel,

- un bilan ostéo-articulaire,

- un bilan sport où la force des membres supérieurs et inférieurs va être testée ainsi que la VO2max qui reflète la capacité cardiorespiratoire.

Une fois que toutes ces informations sont rassemblées, le programme est planifié en tenant compte des objectifs des patients.

Ils vont effectuer différentes thérapies tout au long de la semaine et le médecin les revoit en fin de semaine pour expliquer les résultats de prise de sang et leur donner les conseils qu’ils devront appliquer quand ils rentrent chez eux.

Enfin, ils reçoivent plusieurs rapports avec toutes les explications et toutes les recommandations qu’ils ont reçues durant la semaine.

Des technologies phares

La Clinique Nescens propose plusieurs thérapies dont certaines sont hautement technologique.

En premier, le caisson hyperbare est vraiment une technologie intéressante en terme de médecine anti-âge et de longévité. Il permet d’augmenter l’oxygène dissout dans le sang par 15 et ce surplus d’oxygène va pouvoir être utilisé par le corps pour se réparer et se régénérer. Il va améliorer la production d’énergie au niveau cellulaire et la cicatrisation. Cela accélère la récupération musculaire après le sport et stimule la libération des cellules souches tout en ayant un effet anti-âge sur les chromosomes.

Les masques d’hypoxie permettent de respirer un mélange de gaz contenant moins d’oxygène que l’air ambiant. Cela a pour effet de faire baisser la pression artérielle, d’améliorer le transport d’oxygène dans le sang et stimuler la sécrétion d’EPO endogène.

La Clinique Nescens a également d’autres technologies comme la cryothérapie, les panneaux de lumière rouge qui vont améliorer le métabolisme énergétique ainsi que des équipements favorisant la relaxation et la détente.

Le système de monitoring

Un moniteur continu de la glycémie va permettre aux clients de voir en temps réel, l’impact de leur alimentation et de leur mode de vie sur leur taux de glucose sanguin. Cela va les aider à adapter la quantité de glucides qu’ils peuvent manger pour rester en bonne santé. On sait que les variations importantes de glycémie vont augmenter la production d’insuline et créent de l’inflammation qui augmente le risque de prise de poids et de développer des maladies chroniques.