Ride : le rôle de l’acide hyaluronique

La ride est la persistance d’un pli d’expression sur le visage alors que le visage est au repos.

Au départ, c’est un simple creux, une ombre qui se marque lors d’un éclairage du visage à jour frisant, au niveau des sillons nasogéniens, par exemple. La peau s’affaisse là où elle se plisse comme se creuse un matelas au fil du temps.

Puis un jour, dans ce creux apparaît une fine ligne peu profonde mais persistante qui s’apparente visuellement à une «cassure».

La ride n’est plus une simple ombre dessinée sur la peau mais devient une marque bien visible.

Pour corriger les rides, la dermatologie esthétique peut compenser la perte de volume par des injections d’acide hyaluronique, et favoriser la production de nouveau collagène (néo-collagène) avec du laser ablatif, selon un processus s’apparentant à celui de la cicatrisation (re-epithélialisation, stimulation de la production des fibroblastes).

L’acide hyaluronique, une molécule surdouée

Acteur majeur pour la jeunesse et la réparation cutanée, l’acide hyaluronique est naturellement synthétisé par les fibroblastes du derme. Composant majeur de la matrice extra cellulaire (MEC), sa substance gélatineuse remplit l’espace entre les fibres de collagène et d’élastine. S’il favorise la différenciation cellulaire et la cicatrisation, c’est surtout un élément clé du maintien de la densité dermique et de l’hydratation.

Sorte de «coussin visco-élastique», c’est à lui que l’on doit l’aspect pulpeux et rebondi de la peau, synonyme de jeunesse. Hautement hydrophile, il peut absorber et retenir jusqu’à 1 000 fois son volume en eau, mais sa durée de vie au sein de la peau est très faible, sa demi vie avoisine en effet 12 heures.

Sous l’influence du vieillissement intrinsèque et extrinsèque, il se dégrade tant quantitativement que qualitativement. On estime qu’à l’âge de 50 ans, la peau a perdu 50 % de ses réserves en acide hyaluronique. Privé de ses réserves en acide hyaluronique, la peau perd son aptitude naturelle à s’auto-réparer. Moins hydratée, elle peine à préserver son élasticité, résiste moins bien aux agressions quotidiennes.

Le temps qui passe imprime sa marque, laissant s’installer les signes cliniques que les dermatologues attribuent à la perte d’acide hyaluronique : perte de volume du visage et d’élasticité de la peau, apparition de rides et ridules et des sillons naso-géniens.

L’acide hyaluronique est la star des procédures esthétiques pour combler les rides. Incontournable en dermatologie esthétique, l’acide hyaluronique est reconnu comme la substance idéale pour lisser, hydrater, combler les rides et redonner du volume, en raison de son exceptionnel pouvoir d’hydratation et de comblement de la matrice extra-cellulaire et sa biocompatibilité avec l’organisme.

Deux formes d’acide hyaluronique

La Roche-Posay a choisi d’associer deux formes d’acides hyaluroniques de différents poids moléculaires, sélectionnés pour leur efficacité et leur innocuité, mais aussi pour leur capacité à cibler les différentes couches de la peau de façon optimale.


AH de haut poids moléculaire
La Roche-Posay a sélectionné le hyaluronate de sodium de haut poids moléculaire (1 100 kDa).
Permettant d’agir en surface de la peau avec un effet lissant et repulpant immédiat, il forme une barrière invisible, gorgée d’eau, atténuant rides et ridules.
AH de bas poids moléculaire
Fractionné afin de pouvoir agir en profondeur sur les différentes couches cutanées, l’acide hyaluronique de bas poids moléculaire (50 à 400kDa), exerce un effet hydratant et comblant de l’intérieur, stimulant et relançant les mécanismes physiologiques de régénération de la peau.