Quand les marques de cosmétiques vont plus loin que le bio

Malgré l’Arrêté du 5 janvier 2005 (modifiant l’Arrêté du 6 février 2001) interdisant l’utilisation de 500 substances classées dangereuses pour l’environnement et suspectées d’engendrer des maladies ou des problèmes de fertilité, de nombreuses études montrent la toxicité de composants contenus dans certains cosmétiques conventionnels (entendez là non bio). Le manque de traçabilité sur l’origine de ces ingrédients controversés, le cocktail chimique excessif et le manque de connaissances sur le long terme de l’absorption par la peau de ces substances engendrent une prise de conscience chez le consommateur de produits cosmétiques. Il est en attente de qualité, de naturel, de transparence, de respect de la biodiversité et d’équité. Les chiffres sont clairs : les achats de cosmétiques bio et naturels qui représentaient moins de 15 % en 2013, puis 43 % en 2017 sont supérieurs à 60 % en 2020 !

La découverte d'une vie plus «slow»

La crise du Covid-19 aura au moins permis de faire reculer le Jour du Dépassement en 2020 et de montrer au monde qu’un mode de vie plus ‘’slow’’, qu’une consommation moindre, et qu’un arrêt de certaines industries extrêmement dévastatrices ont inexorablement engendré des bienfaits sur la qualité de l’air, nos ressources en eau et l’empreinte carbone, entre autres.