Cosmétofood : passé/présent/futur

Définition  

Il n'existe pas de définition réglementaire. Cosméto-food, nutricosmétique et dermonutrition, complément alimentaire ? C’est tout ça en même temps. En fait, c’est tout ce que les femmes «avalent» pour être belles !

In & Out 

Vieux rêve, cette idée d’agir sur la beauté, l’apparence ou l’attirance à la fois dedans et dehors concerne l’humanité depuis longtemps. Est-ce nouveau ? On le voudrait, mais en réalité, c’est déjà très ancien.

Ce n’est pas une raison de ne pas s’y intéresser.

Passé 

Des parfums à avaler ont déjà été créés. À l’origine, l’Eau de la Reine de Hongrie était un alcoolat de romarin créé en 1370 pour Élisabeth de Pologne, reine de Hongrie qui en fit un usage intensif, interne et externe, tout au long de sa vie.

La légende raconte que cette eau merveilleuse qu'elle reçut des mains de ange l’aida à conserver sa beauté et que c’est grâce à elle qu’elle fut demandée en mariage par le prince de Pologne, alors qu'elle était âgée de 72 ans. 

Michel de Nostredame dit Nostradamus 1503-1566, modèle de l’humaniste de la Renaissance, se distingue par un talent plus méconnu : l’art de composer des recettes de cosmétiques, de médicaments et de confitures.

En 1933, René Cerbelaud enfonce le clou dans le tome II de son «Formulaire de la Parfumerie» en donnant la formule de la Crème à la Lanovaseline américaine dite «Skin Food américain».